One Ship Two Ship Redship Blueship (OSTSRB), c'est du squash en fait ! :D Du squash avec des missiles, le combo gagnant.^^ J'aime bien le style en tout cas. Simple, efficace.
Il faudrait pas non plus nier toute différence entre les jeux dits « indépendants » et ceux qui viennent d'éditeurs. L'intérêt porté envers l'indépendant est une question bigrement intéressante, et en faire un constat en regroupant ce que le public recherche en particulier auprès de l'indépendant plutôt que chez les autres types de jeux est pertinent. La question est bien « Qu'est-ce qu'on recherche chez l'indépendant plus qu'ailleurs », et si les réponses sont celles-ci, ce n'est pas un hasard.
Car oui, les points cités ici sont davantage propres aux jeux indépendants. Ils n'en ont pas l'exclusivité, mais ce sont les critères premiers dans la recherche, et ce qu'ils ont très souvent (toujours je dirais) en commun. Pour des raisons qui ne sont pas magiques : plus petit budget signifie prise de risque moins punitive, plus petite équipe donne un travail plus personnel, etc… Ce n'est pas comme si on niait que les jeux AAA pouvaient être originaux ou intimistes, mais ce ne sont pas les critères qui les caractérisent.
Pour donner un exemple, en seulement un mois cette année, on a pu découvrir des dizaines de jeux indépendants qui concernent chacun au moins la moitié des points mentionnés ici. Du côté des jeux AAA, l'exemple que tu cites est un jeu de 2003. :P J'exagère évidemment, mais en toute bonne foi, on tombe beaucoup plus facilement sur de l'indépendant qui correspond à ce qui est décrit là que du AAA. Et ce n'est pas un critère qualitatif, juste une différence notable entre les deux approches.
Quant à la « norme » des jeux. S'il est vrai que la majorité des jeux indépendants sont certainements médiocres voire nazes (comme le reste de l'industrie), l'article parle des qualités recherchés dans le jeu indépendant… Donc ça me semble normal que ce soient les bons jeux qui soient concernés. De même qu'on ne s'étonne pas, pour un bilan 2014 des jeux, de ne pas voir cités les mauvais. La norme, en culture, ce n'est pas la majorité, mais ce qui est le plus populaire et apprécié. Sinon, il faudrait prétendre que l'industrie du JV est objectivement sans intérêt, de même que le cinéma, la musique, les journaux, les gens, les endroits… Y a un tas de trucs nuls à côté des choses assez intéressantes pour qu'elles se distinguent !
Très intéressant, comme aspect du développement ! :o Pour m'être essayé un peu aux sketchs audio, trouver des sons pertinents sur le net est en effet une torture…^^' Les fabriquer soi-même ne doit pas être non plus de tout repos, surtout quand on recherche du fantaisiste, du violent, voire de l'abstrait.
L'ingénierie du son est un domaine dans lequel j'aurais limite voulu me lancer. Ça demande souvent, en plus d'une bonne oreille, de la créativité et du recours à des idées simples. :)
Une question que je me pose moi-même à plusieurs reprises… Je joue à de moins en moins de jeux AAA, et par moment j'ai l'impression que la réponse est bêtement « Le reste de l'industrie est naze, voilà ! ». :p
Plus sérieusement, je pense que j'apprécie l'aspect humain, artisanal d'un jeu. D'être capable de percevoir la patte de l'auteur, ainsi que les différentes techniques de création. C'est un peu idiot, mais j'apprécie les glitchs ou les graphismes rudimentaires de la même manière qu'on apprécierait un concert amateur ou des dessins de journaux.
Et à côté, évidemment, il y a la créativité. Pas illimitée quand les développeurs veulent en vivre, mais petit budget est souvent synonyme de prises de risques moins graves, et donc davantage d'expérimentation, de folies… Autant le AAA a tendance à définir des genres bien précis, autant j'ai pu découvrir par des jeux indé que le jeu-vidéo permet d'exprimer des tas de concepts ! Qui remettent parfois complètement en question la notion de « jeu », mais après tout, ça reste un objet avec lequel on joue.
Je joue quand même à des jeux d'éditeurs ! Récemment, c'est Grow Home qui me fait de l'œil (oui, cas un peu particulier). L'originalité n'est pas exclusive aux indés. Mais je ne sais pas, un peu comme Be Kind Rewind ou les autres films de Gondry, l'esprit des petites créations expérimentales et très personnelles est quelque chose de quasiment unique aux indépendants, que j'affectionne.
… Puis bon, j'ai pas encore vu de jeu autre qu'indépendant offrir des énigmes dignes de ce nom ! :P
Très sympa ces sélections à thèmes ! :) Bien présentées, avec suffisament d'image des jeux pour s'en faire une idée, et comme toujours des recommandations de qualité. J'aime bien ! :)
… Bon, et il va falloir que je joue quasiment au trois quart des jeux présentés. x)
Rythm Doctor est impressionant ! Non seulement c'est un One-button-game rythmique avec des musiques de qualités, mais en prime les idées se renouvellent sans arrêt, et y a plein de jeu avec les rythmes, le son, le visuel… Et bon sang, qu'est-ce que le boss est épique ! =D
Clairement inspiré de Rythm Heaven, et tout à fait à la hauteur de ce jeu. :D
La réflexion est intéressante, et a le mérite de ne pas condamner le jeu. D'ailleurs pour compenser, la question des jeux créés uniquement pour Youtube avait déjà été évoquée à l'annonce du jeu dans Gamasutra… [url=http://www.gamasutra.com/view/news/228994/I_am_Bread_dev_Building_games_for_YouTube_is_a_bad_idea.php]Par les développeur eux-même[/url], expliquant qu'ils jugent que créer un jeu pour Youtube est une très mauvais idée.
Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de cracher autant sur ce jeu (ni Depression Quest entre parenthèse, un excellent titre :p). Là où on a effectivement une mode de jeu calibré pour Youtube et/ou n'importe nawak, I am Bread offre une jouabilité originale et vraiment intéressante. Je ne pense pas qu'elle soit maladroite, bien au contraire : là où le jeu de plate-forme classique habitue à des contrôles faciles, le challenge réside ici à l'art de se déplacer en gérant les quatre coins de son carré. C'est original, et bien pensé. Le jeu perdrait tout son intérêt sans, qu'il s'agisse d'une tranche de pain ou non. La frustration est la même que dans d'autres jeux aux contrôles peu conventionnels, comme Yoshi Touch'n Go, Gish, ou Monkey Ball (tavu les références récentes et d'actualité ^^'). Il ne s'agit pas de contrôles maladroits ou brouillons (comme ceux de Goat Simulator), mais d'une maniabilité originale qui pousse à revoir ses habitudes. Le jeu, ce n'est pas toujours que contrôler un personnage et le faire sauter. I am bread surfe peut-être sur une vague, mais il a un concept intelligent et fun d'un point de vue ludique.
Reste la question de l'early-access et du prix. Mais c'est un autre débat. À mon sens, si les développeurs veulent vivre de leur jeu, c'est avant tout à eux d'estimer le prix de leur travail. Si c'est trop cher pour les joueurs, tant pis pour eux ça fera un flop, mais si le jeu marche, bah tout le monde est content.
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