Nous y voilà. Il nous aura fallu trois mois pour nous décider à nous lancer dans l’aventure Undertale. Sorti le 15 septembre 2015, Undertale est le projet de Toby Fox, un personnage aussi discret que fascinant qui en l’espace d’un jeu, s’est retrouvé presque malgré lui au centre de tous les regards. Est-ce justifié ? Undertale est-il la révolution promise ? Découvrez la réponse dans notre test !
C’est l’intérieur qui compte
Rien de plus banal que le pitch de départ d’Undertale. À la manière d’une certaine Alice au pays des merveilles, le personnage que nous incarnons chute dans un gouffre et se retrouve dans un monde souterrain peuplé de monstres. Afin de s’échapper, notre héros qui semble être une héroïne (mais nous ne sommes pas bien sûr et que nous nommerons tout de même Carla pour les besoins de ce test) devra se frayer un chemin à travers un dédale de puzzles et d’énigmes folles. Durant son voyage, Carla rencontrera tout un tas de personnages hauts en couleur parfois stupides, parfois drôles, parfois touchants mais toujours intéressants.
Donc non, de base, Undertale n’a rien de plus original que les autres jeux du genre. Nous pourrions même dire qu’il part avec un sérieux handicap à la vue des graphismes datés-et-pas-dans-le-bon-sens-du-terme. Pourtant, après l’avoir fini par deux fois, notre verdict est sans appel : Undertale est un baume à passer sur une blessure, une surprise qui ne finirait jamais de se renouveler, un véritable vent de fraicheur dans l’univers parfois routinier du jeu vidéo.
Surprise ! Surprise ! Surprise !
Comme nous l’expliquons dans notre test vidéo, Undertale a pour lui qu’il sait surprendre, et pas qu’une fois. Chaque nouvelle salle, chaque nouvelle rencontre saura nous arracher tantôt un sourire, tantôt un fou rire et parfois même, quelques sanglots. Parce qu’au-delà de son aspect burlesque où les personnages peuplant le monde souterrain semble s’être donné le mot pour jouer à celui qui aura la personnalité la plus barrée, nous ne pouvons nous empêcher de ressentir de la tendresse pour ces pauvres âmes. Tenez, dès le prélude, nous rencontrons une créature nommée Toriel. Prévenante, douce et amicale, Toriel nous explique l’importance de la bonté envers les autres monstres. Allez-vous écouter son conseil et épargner vos « ennemis » ou allez-vous les massacrer afin de gagner des points d’EXP et de l’or ? Le choix vous est laissé du début à la fin, n’en doutez pas.
Concernant le système de combat, ce dernier est lui aussi bourré de surprises. Quand un affrontement commence, nous dirigeons notre âme (représenté par un cœur rouge). Lorsqu’un « ennemi » attaque, il faudra esquiver à la manière d’un shoot’em up simplifié. Mais au-delà du simple fait de blesser ou d’être blessé, Undertale nous propose également de dialoguer avec son opposant pendant le combat. C’est là la force d’Undertale puisque contrairement à tout autre RPG, les monstres ne sont pas juste de simple bêtes à farmer à la chaine mais des êtres vivants avec une conscience et une personnalité. À vous de voir si dialoguer avec eux vous intéresse ou non.
Vous prendrez bien du rabe ?
Être à l’aise avec l’anglais sera nécessaire pour profiter d’Undertale puisque le jeu est sacrément bavard. Ne pas comprendre ce qui vous est raconté n’aurait pas plus de sens que de lire un livre à l’envers avec un bandeau sur les yeux tout en sautant en parachute. Si vous avez peur de ne pas avoir le niveau, attendez une traduction qui, au vu du nombre de fans, devrait arriver un jour ou l’autre. Undertale est par ailleurs une histoire qui s’apprécie à plusieurs reprises. En effet, selon nos actes en jeu, différentes fins s’offrent à nous. Et n’allez pas croire que nos choix ne sont pas pris en compte comme c’est le cas de beaucoup d’autres jeux se ventant d’avoir des choix multiples.
Ici, passé les crédits de fin, recommencer immédiatement l’aventure est presque une nécessité si l’on veut profiter pleinement de tous les trésors cachés dans Undertale. D’ailleurs, fait amusant, notre deuxième partie ne ressemblera pas tout à fait à la première puisque notre héroïne agira parfois en sachant ce qui va arriver. Comme si ce personnage au pull rayé, c’était nous. Simple et bluffant à la fois !
Comments
Yep yep !
Pour ma part je n'ai pas du tout aimer ce jeu. Je sais pas, je n'ai pas adhérer au concept etc... Je le trouve un peu trop "Too much".
Je l'ai fini dans la souffrance car je cherche toujours à finir les jeux que je commence mais je n'ai pas prit de plaisir.
Après ça n'engage que moi, certaines choses étaient plutôt bien pensé tout de même mais rien à faire je ne me sentais pas bien en y jouant.
Je pense que ceux qui peuvent être attirés par ce jeux devraient prendre le temps de bien se renseigner pour ne pas se laissé prendre par le hype autour de lui... Comme moi...
Bref déception pour moi
Tchous les loulous !
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Alors, concernant le genre du protagoniste, le créateur a volontairement fait en sorte qu'il n'ait pas de genre défini, ce qui a fait couiné en bien et en mal : entre ceux qui ont voulu y voir une visée progressiste (queer, féministe, tout ce que vous voudrez), d'autres qui ont roulé des yeux et ont trouvé ça capillotracté, et les derniers qui diront qu'au fond on en a rien à battre.
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Pour la traduction, c'est en cours
http://ljpbsod.wix.com/undertale-patch-fr
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Je le trouve pas moche ce jeu, bon c'est très simple graphiquement, mais il y a une DA tout de même; et au delà de ça il est magnifique dans sa façon de susciter des émotions diverses et variées.
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Euh quand même, le jeu pêche techniquement, les décors sont simplistes et inégaux et certaines animations hors combat sont ratées. Le développeur est un amateur dans le domaine et a fait tout ça seul. Reste que ce "défaut" (tout relatif) est complètement écrasé par les points positifs du jeu.
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Effectivement, il faut dire que le trailer n'est pas vraiment des plus alléchant. Les graphismes étaient effectivement ce qui me bloquait le plus pour me lancer dans le jeu. Et finalement, j'ai même trouvé certaines zones réussies au niveau des graphismes, sans forcément que ça soit formidable.
Vraiment, Undertale est une pépite. Si vous êtes toujours là à ne pas y avoir joué, foncez !
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