Ah, que l'on aime comparer les jeux indépendants dont on parle à d'autres jeux ! Il faut bien avouer que pour décrire certains titres, cela permet de faire directement écho à vos connaissances vidéo-ludiques. Cela vous permet en quelques lignes d'avoir une idée de ce que vous réserve un jeu qui, de prime abord, vous semblait complétement obscur. Si je vous raconte tout ça, c'est tout simplement parce qu'on pourrait annoncer Spud's Quest comme une aventure à mi-chemin entre un Zelda old-school et un Tombi. Ça vous parle facilement comme ça, n'est-ce pas ?
Once upon a time...
Panique dans le royaume ! Un sorcier maléfique a jeté un sort au Prince, et le voila devenu grenouille ! C'est après un saut démesuré que ce dernier traversera le toit de la maison de son ami : Spud. Ce dernier est une petite créature bleue, visiblement très connue dans son village fait des multiples cabanes disposées le long des arbres. Vite ! Il faut aller dans le château pour prêter main forte au roi et à la reine qui sont aussi victimes du sortilège... c'est donc ainsi que débute cette grande aventure ! C'est parti pour de longues heures d'exploration, de services rendus aux gens que l'on croise et de résolution d'énigmes dans d'immenses donjons.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare
Dans Spud's Quest, vous incarnez donc les deux acolytes qui auront chacun leurs capacités. Spuds pourra se défendre en envoyant des projectiles, porter des objets cumulés dans un inventaire et parler avec les gens qui l'entourent. Le prince, quant à lui, pourra effectuer de grands sauts et passer dans certains espaces qui lui sont réservés. Plusieurs habiletés se déverrouilleront au fil du jeu, augmentant ainsi la variété des problèmes qui vous seront posés dans les donjons. Cependant, ne vous attendez pas à en visiter un avant un long moment et c'est une des deux choses que l'on pourrait reprocher à Spud's Quest.
La partie "découverte" prend un temps fou, et vous demande principalement de faire de la recherche et de l'échange d'objets. Rien de bien passionnant, d'autant plus qu'il vous faudra un certain temps avant de comprendre qu'il ne s'agit là que d'une introduction et que la suite est autrement plus fun ! Plus précisément, il vous sera par exemple demandé de trouver un moteur pour un bateau. Ce dernier ne pourra s'obtenir que de la main d'un homme aigri ne voulant pas vous ouvrir la porte de sa maison, à moins que... vous ne veniez directement de la part de son fils, lui-même enfermé en prison et dont l'aide ne sera obtenue qu'à condition de donner une lettre à sa fiancée. Oui, une vrai suite d'actions qui va vous demander de bien comprendre l'ensemble des dialogues du jeu qui hélas ne sont pour le moment disponibles qu'en anglais. L'essentiel des phases d'exploration repose donc sur ce système d'échange, qui sera malheureusement rendu assez fastidieux car Spud ne peut porter que quatre objets.
My little Pocket
C'est au contact des donjons que l'on comprend le réel potentiel de Spud's Quest. Avec un level design réfléchi et des énigmes retorses, vous aurez de quoi faire chauffer les méninges. La coopération sera de mise, il faudra utiliser alternativement nos deux héros pour les faire s'entraider et avancer. Des secrets seront également de la partie, avec par exemple des murs destructibles menant à des extensions de santé ou de simples collectables. Exit la linéarité, il faudra appréhender les salles sous tous les angles. Heureusement, les feedbacks sont là pour vous indiquer que vous avez trouvé la bonne solution (un son lors d'une bonne combinaison d'interrupteurs par exemple). D'ailleurs, techniquement Spud's Quest est absolument irréprochable. D'un point de vue visuel comme sonore, il est tellement propre qu'on croirait jouer à un grand classique de l'époque 16 bits ! C'est un jeu qui se termine en de nombreuses heures, vendu à petit prix, et autant vous dire que nous le conseillons à quiconque aura envie de jouer à un excellent jeu de ce style avec une difficulté comme à la bonne époque !
Fil d'actualités
-
11/11/24011/11/240