Test - Shipwreck, un hommage à Link's Awakening

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Rédigé par At0mium, publié le 28/02/2014
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Cela faisait un petit moment que nous ne vous avions pas parlé d'un jeu hommage ; en voici un nouveau qui débarque et qui pourrait bien faire le bonheur des afictionados de Nintendo. Shipwreck : c'est son petit nom. Développé par Brushfire Games, une petite équipe américaine, ce titre n'a pas la prétention de bouleverser les codes du genre mais espère bien séduire avec son côté old-shool et le soin apporté à sa finition.

C'est dans les vieux pots...

Privé de nom, le héros que l'on incarne débarque sur une île mystérieuse suite à un naufrage durant lequel la mort lui échappe par miracle. Sa quête sera simple : le chef des lieux lui demande de rassembler quatre sceaux pour pouvoir lutter contre le Seigneur Fantôme qui sème la panique dans le village qui l'accueille. Rien de bien original en somme, car il faudra du coup se balader aux quatre coins de la carte pour y explorer des donjons gardés par un boss qui correspond au bestiaire rencontré. Comprenez par là que si vous visitez une grotte de sable habitée par des crabes hostiles, c'est un bon gros papa crabe qu'il faudra dépouiller en fin de parcours. Si l'aventure semble ne rien avoir à envier à un Zelda ou à un Anodyne de prime abord, il faut bien avouer que Shipwreck est très inégal en ce qui concerne son level design. Les donjons sont intéressants, intelligents, mais hélas toutes les phases en extérieur manquent cruellement de densité et d'intérêt. On enchaîne les écrans sans réel consistance, et les secrets se font assez rares. Dommage car le potentiel était là, notamment grâce à un soin tout particulier apporté aux graphismes du soft. 

Link's Awakening 2.0 ?

Hommage oblige, Shipwreck propose des mécaniques très similaires à son modèle. On aura ainsi le plaisir de se battre à l'épée, avec un bouclier pour arrêter les projectiles ou un arc pour attaquer à distance. Du grand classique en somme. Le donjon de la montagne mettra d'ailleurs la lanterne au coeur des énigmes, vous poussant à jouer avec la lumière et le feu pour vous orienter dans un labyrinthe de plusieurs étages. Fans de Zelda, vous connaissez ça sur le bout des doigts ! Petit changement toutefois, concernant la récupération de vie du héros, il faudra consommer des fruits que l'on récupère aléatoirement dans le jeu en détruisant des ennemis et des éléments du décor. Ainsi, il sera possible d'en stocker pour arriver plus serein dans les salles de boss. Ces derniers seront d'ailleurs plutôt bien construits, avec des comportements simples mais plaisants à affronter. Chacun des objets récupérés sera mis à contribution dans ces combats, un point essentiel qui donne une bonne impression d'équilibre pour ce Shipwreck. Finalement, l'aventure se boucle en deux petites heures. Les mauvaises langues diront que c'est bien cours, mais n'oublions pas que les gars de Brushfire Games avaient surtout dans l'idée de faire un petit jeu, vendu à prix micro (3 $). Malgré quelques soucis de level design et une conception un peu scolaire, on passe un moment agréable. 

Scolaire mais sympa
Shipwreck colle a son modèle, mais il le fait plutôt bien. Sans pour autant se risquer à proposer quelques folies, Brushfire Games nous sert là un jeu d'aventure court mais de bonne facture, avec des donjons intéressants à explorer mettant en scène des mécaniques de jeu classiques mais bien exploitées. Si vous avez 3 $ à dépenser et si vous êtes fan de Zelda, vous aimerez !
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