Qui n’aime pas les robots ? Que ce soit dans les films, la littérature ou le jeu vidéo, le robot est le compagnon idéal de nos héros. Utiles en toutes circonstances, ils savent se faire aimer par les humains qui le leur rendent bien. Comment ? Terminator ? Matrix ? Non je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler. Et maintenant monsieur, nous vous prions de sortir de ce test, il y a des lecteurs qui attendent notre avis sur Planet of the Eyes.
À la recherche du signal
Il n’est jamais trop tard pour revenir sur les jeux sortis auparavant qui n’apparaissent pas sur IndieMag. Cette fois, nous nous sommes intéressés à Planet of the Eyes du studio Cococumber, un plateformer aux graphismes minimalistes teintés d’une touche futuriste sorti il y a un an jour pour jour, le 24 août 2015. Tout commence par un crash d’une navette spatiale sur planète qui ne semble pas des plus hospitalières malgré la beauté de ses paysages. Le survivant de ce crash n’est nullement un humain mais bien un robot.
À peine avons-nous fait quelques pas sur cette terre étrangère que nous découvrons un enregistrement. Une voix grave, fatiguée et désabusée jaillit alors pour nous expliquer notre mission : nous devons remonter à la source d’un signal émanant à l’autre bout du continent. Et comme vous vous en doutez, cette tâche d’apparence simple va se révéler plus corsée que prévue. Mais pas trop non plus.
Une atmosphère réussie
Planet of the Eyes, malgré un design propre qui réussit très souvent par ses backgrounds magnifiques à nous en mettre plein la vue, ne cache pas sa plus grande inspiration, à savoir Limbo. La progression de gauche à droite en vue 2D avec des énigmes à résoudre ainsi que des créatures à neutraliser ou à contourner grâce à notre astuce rappelle en effet très fortement le jeu du studio Playdead. Mais si Limbo avait pour lui la nouveauté et une difficulté assez relevée à certains endroits, Planet of the Eyes se révèle très agréable à parcourir mais reste trop facile à tel point qu’en à peine 1h30, le générique de fin se dresse devant nos yeux.
Heureusement, il y a les enregistrements vocaux à découvrir qui habillent élégamment l’aventure d’une histoire, s’offrant même le luxe de nous offrir un rebondissement en fin de partie. Ce dernier ne casse certes pas trois antennes à un robot mais a le mérite de maintenir notre intérêt tout du long puisque l’on sent que Cococumber nous mène quelque part. Enfin, point fort de ce Planet of the Eyes : la musique. Composée par John Black, celle-ci se veut discrète tout en créant une atmosphère envoûtante. Conjuguée à une direction artistique sublime, Planet of the Eyes n’a certes pas l’étoffe d’un jeu qui marquera le joueur pour longtemps mais qui s’avère être un moment fort agréable à passer en compagnie du plus mignon des robots du jeu vidéo indépendant (nous n'accepterons aucun débat dans les commentaires !).
Comments
J'ai terminé le jeu en 1h35. Il rentre dans la catégorie de ces jeux qui se terminent rapidement et sans frustration telle une petite promenade contemplative (un autre jeu similaire qui me vient à l'esprit est Pitiri 1977). La courte durée de vie,dans ce cas, permet peut-être au jeu de ne pas procurer de lassitude et de laisser au joueur un souvenir positif. Je trouve cependant le tarif de 9,99 € beaucoup trop élevé (un budget de 3 à 5€ me semble largement suffisant).
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C'est drôle comme la faible durée de vie devient une qualité quand tu vieillis.
J'ai bien envie de me prendre une soirée pour parcourir ce Planet of the Eyes.
D'ailleurs je trouve que du côté des indés, ça manque de jeux "finissables" sans avoir besoin de faire le "try hard" (si on exclus les walker).
Alors autant, la difficulté ne me fait pas peur (je suis un fan des souls), mais le fait de devoir t'investir des dizaines d'heures sur chaque petite production, ça me gène un peu.
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C'est pas un peu égoïste de vouloir raccourcir la durée de vie d'un jeu juste pour ton petit plaisir personnel ? Si un jeu est "trop long" t'es pas obligé de le finir.
Et des jeux soit disant "tryhard" c'est vraiment très loin d'être la majorité.
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Si un jeu est "trop long" t'es pas obligé de le finir.
Ah oui mais alors ça devient tout de suite pas mal moins intéressant.....
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Ah bon.
S'amuser 2 heures sans avoir de moyen d'éventuellement prolonger l'expérience c'est plus intéressant que s'amuser 2h et pouvoir continuer à encore s'amuser si on "a le temps" ?
Ou alors tu dis ça juste parce que ça frustre l'égo de pas avoir eu accès au précieux écran avec marqué "Fin" qui conclue un jeu au scénario plus que minimaliste ?
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Bah non c'est plus dans le sens tant qu'a acheter, un jeu c'est bien de le finir....Ou est l'intérêt d'avoir un jeu que tu ne veux pas finir parce qu'il s'éternise et donc qu'au final la motivation disparaît totalement? Le but du jeu est bien d'atteindre la fin de façon à ce que ton expérience soit optimal non? Mais pour répondre à ta question, moi de façon très personnel, je préfère effectivement l'option 1, il y à assez de jeux à jouer pourquoi revenir sans arrêt sur un jeu qu'on à déjà éventuellement terminé? Pour le plaisir? Mon plaisir est ailleurs...Mais bon la c'est chacun son truc.
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Il était dans le dernier Humble Monthly et j'ai donc eut l'occasion d'y jouer.
Ambiance sympathique, on fait très vite le rapprochement avec Limbo en effet.
Je l'ai fait d'une traite, j'avoue l'avoir trouvé un peu court, (2h20 en le faisant 2 fois pour les acheminements à 100%) mais j'ai tout de même passé un bon moment.
Son point fort, c'est qu'il est adapté à un jeune public, par son propos et son univers (pas d’araignée mangeuses d'enfant) et sa difficulté modérée. Pas de risque à passer sa manette à son neveu de 8 ans pour jouer avec lui (Alors que Limbo... c'est pas vraiment possible).
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Effectivement, il n'y a pas débat, c'est Psychobot.
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