Test - Planet of the Eyes, un plateformer entre Wall-E et Limbo

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Rédigé par Avorpal, publié le 24/08/2016
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Qui n’aime pas les robots ? Que ce soit dans les films, la littérature ou le jeu vidéo, le robot est le compagnon idéal de nos héros. Utiles en toutes circonstances, ils savent se faire aimer par les humains qui le leur rendent bien. Comment ? Terminator ? Matrix ? Non je ne vois vraiment pas de quoi vous voulez parler. Et maintenant monsieur, nous vous prions de sortir de ce test, il y a des lecteurs qui attendent notre avis sur Planet of the Eyes.

À la recherche du signal

Il n’est jamais trop tard pour revenir sur les jeux sortis auparavant qui n’apparaissent pas sur IndieMag. Cette fois, nous nous sommes intéressés à Planet of the Eyes du studio Cococumber, un plateformer aux graphismes minimalistes teintés d’une touche futuriste sorti il y a un an jour pour jour, le 24 août 2015. Tout commence par un crash d’une navette spatiale sur planète qui ne semble pas des plus hospitalières malgré la beauté de ses paysages. Le survivant de ce crash n’est nullement un humain mais bien un robot.

À peine avons-nous fait quelques pas sur cette terre étrangère que nous découvrons un enregistrement. Une voix grave, fatiguée et désabusée jaillit alors pour nous expliquer notre mission : nous devons remonter à la source d’un signal émanant à l’autre bout du continent. Et comme vous vous en doutez, cette tâche d’apparence simple va se révéler plus corsée que prévue. Mais pas trop non plus.

Une atmosphère réussie

Planet of the Eyes, malgré un design propre qui réussit très souvent par ses backgrounds magnifiques à nous en mettre plein la vue, ne cache pas sa plus grande inspiration, à savoir Limbo. La progression de gauche à droite en vue 2D avec des énigmes à résoudre ainsi que des créatures à neutraliser ou à contourner grâce à notre astuce rappelle en effet très fortement le jeu du studio Playdead. Mais si Limbo avait pour lui la nouveauté et une difficulté assez relevée à certains endroits, Planet of the Eyes se révèle très agréable à parcourir mais reste trop facile à tel point qu’en à peine 1h30, le générique de fin se dresse devant nos yeux.

Heureusement, il y a les enregistrements vocaux à découvrir qui habillent élégamment l’aventure d’une histoire, s’offrant même le luxe de nous offrir un rebondissement en fin de partie. Ce dernier ne casse certes pas trois antennes à un robot mais a le mérite de maintenir notre intérêt tout du long puisque l’on sent que Cococumber nous mène quelque part. Enfin, point fort de ce Planet of the Eyes : la musique. Composée par John Black, celle-ci se veut discrète tout en créant une atmosphère envoûtante. Conjuguée à une direction artistique sublime, Planet of the Eyes n’a certes pas l’étoffe d’un jeu qui marquera le joueur pour longtemps mais qui s’avère être un moment fort agréable à passer en compagnie du plus mignon des robots du jeu vidéo indépendant (nous n'accepterons aucun débat dans les commentaires !).

Une bonne surprise
Un peu court (1h30), trop facile à terminer, Planet of the Eyes ne vous opposera aucune résistance. Outre ces deux aspects, il s’avère pourtant fascinant dans sa première heure, aussi bien pour sa direction artistique de haute volée que son ost atmosphérique. Si vous cherchez du challenge ou une forte rejouabilité, passez votre chemin. En revanche, si vous souhaitez passer une bonne soirée sur un jeu qui ne vous fera pas hurler à cause de sa difficulté et qui vous offrira quelques belles surprises, foncez !

Planet of the Eyes - Release Trailer

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