Test - Jazzpunk, une bonne tranche de rire !

Alors qu'un certain Stanley Parable a déchaîné les foules, voila peut-être un titre qui saura enchanter de la même façon les joueurs avides d'expériences vidéoludiques décalées. Résumer Jazzpunk en quelques mots... Drôle ? Intelligent ? Mais surtout... complètement barré ! 

Votre mission, si vous l'acceptez...

Après une introduction artistiquement très abstraite façon "Arrête moi si tu peux", vous voici dans la peau d'un agent secret face à son supérieur. Le but de Jazzpunk, de prime abord, semble être de remplir des missions d'infiltration et d'espionnage classiques comme on en a déjà fait par cent fois si on est habitué aux jeux du genre. Pénétrer dans un bâtiment sans se faire repérer, extraire des données, s'enfuir sans être vu... OK. Alors qu'on cherche tranquillement les points d'intérêt du premier niveau pour pouvoir avancer, une étrange impression commence à se faire sentir. Est-ce dû à l'esthétique particulière des personnages et environnements ? Ou bien aux solutions des premières "énigmes" qui sont terriblement intuitives malgré l'illogisme dont elles font preuve ? Et puis petit à petit, on commence à comprendre. CES DÉVELOPPEURS SONT FOUS ! 

Du rire non-stop !

Pour tout vous dire, il serait criminel de vous ôter la surprise de ce qui vous attend dans Jazzpunk. Très rapidement, votre mission passera au second plan au profit de tous les "à côtés" qui font le charme du jeu. Dans chaque chapitre, vous allez vous retrouver libre de vous balader dans des environnements qui regorgent de petites folies des développeurs, qui iront même jusqu'à vous proposer des mini-jeux hommages déjantés. Du côté de l'histoire, on saluera le travail effectué sur la mise en scène qui, portée par une bande son de haute volée, vous embarquera complètement dans cette aventure loufoque. Aucune flemme de la part des développeurs qui nous proposent un titre à la finition exemplaire alors qu'on imagine sans mal que la moitié des joueurs passeront à côté d'une grande partie de ce qu'ils ont prévu dans chacun de leurs niveaux.

Court mais intense

Si vous faites parti des joueurs qui attendent d'un prix qu'il soit proportionnel à une durée de vie, vous pourriez bien être refroidi en lisant qu'il faudra débourser 13,99 € pour seulement 2 heures de jeu... Mais franchement, vous auriez tort ! D'une part, le travail des développeurs pour construire quatre grands environnements avec autant de secrets force le respect. Ils ont d'autant plus de mérite qu'ils ont réussi à imposer une direction artistique qui nous fait oublier la simplicité des graphismes. D'autre part, c'est la densité du soft qui le rend aussi marquant. En effet, il y a deux sortes de jeux vidéos : ceux dans lesquels on vit une longue et vaste aventure et ceux qui se dévorent d'une traite. Jazzpunk excelle dans cette seconde catégorie.