Test - Fingered, test du « Qui est-ce ? » à la sauce McMillen

Win
Rédigé par Avorpal, publié le 20/08/2015
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Après nous avoir régalé avec l’édition Rebirth de The Binding of Isaac, Edmund McMillen nous revient finalement avec Fingered, un petit jeu qui est loin d’avoir la profondeur de gameplay d’un Isaac justement mais qui pour un prix tout petit (1,99€) saura certainement vous amuser… pour peu que vous lisiez un minimum l’anglais.

Pointer du doigt

Le principe de Fingered est simple : en tant que flic, vous allez devoir décider de qui envoyer sur la chaise électrique ou non. Pour nous aider dans notre tâche, les victimes de crimes viennent témoigner devant leur agresseur, qui est bien entendu mélangé avec tout un tas d’autres suspects. Mais comme la victime n’a pas la meilleure mémoire du monde et même, dans certains cas, ne semble pas très coopérative, les indices qu’elle va nous distiller peuvent être justes, à peu près juste ou carrément faux. Au joueur de démêler le vrai du faux.

Là où le bât blesse pour nous autres, joueurs francophones, c’est que Fingered est en anglais. Chaque victime nous fournit quatre indices qui peuvent aller du simple « je suis certain qu’il est grand » à « je pense qu’il n’est ni vieux, ni riche ». Seulement voilà, tournées en anglais, certaines phrases peuvent présenter des difficultés pour ceux qui ne lisent pas la langue de nos amis les Anglais.

Qui est-ce ?

Mis de côté ce désagrément, Fingered est à 100% un jeu signé Edmund McMillen. On y reconnait la patte graphique – chaque personnage est à lui seul une caricature – ainsi que l’humour noir et potache qui était déjà présent dans The Binding of Isaac et, dans une moindre mesure, dans Super Meat Boy. Dans Fingered, il va falloir enchainer le plus de jours possible sans tuer un seul innocent (entrainant le cas échéant un game over), ce qui va se révéler plutôt ardu tant les indices proposés sont tantôt vagues, tantôt erronés. Heureusement, nous pourrons relâcher tout suspect qui nous semble innocent afin de réduire la liste des suspects.

Petit bonus sans grande utilité : il est possible de rentrer un prénom dans une fausse base de données du jeu et d’imprimer – littéralement sortir une image au format PNG – un avis de recherche tiré aléatoirement avec ce nom. Un peu d’idiotie n’a jamais fait de mal n’est-ce pas ?

Amusant
Loin de chercher à égaler la profondeur et la rejouabilité d’un The Binding of Isaac, Fingered est une sorte de « Qui est-ce ? » qui ne devrait pas vous occuper plus de quelques heures, à moins de vouloir vous acharner à remporter tous les succès Steam. Pour 1,99€, nous avons là un petit jeu qui certes, ne supporte pas le mode plein écran (sommes-nous bien en 2015 ?) mais qui est bourré d’humour et de références bien débiles.

Fingered Trailer

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