Alors que vous somnolez vaguement en attendant que votre train n’arrive à destination, vous consultez votre montre. Les aiguilles s’affolent. Parfait, vous êtes exactement là où vous souhaitiez être : hors du temps. Sacramento, de Delphine Fourneau aka Dziff, est une promesse simple, celle de vous extirper de la folie du quotidien pendant quelques précieuses minutes.
Votre train arrive à quai. Le temps de descendre et le voilà reparti vers une mystérieuse destination. D’un côté comme de l’autre, les rails semblent ne mener nulle part, à la manière d’un rêve dont nous pourrions distinguer les limites. Alors vous décidez simplement de marcher. Le monde autour de vous semble avoir été peint à l’aquarelle dans lequel une étincelle de vie aurait été insufflée pour l’animer.
Dans le ciel, le soleil vous sert de phare car après tout, il se pourrait bien que pendant votre balade, vous vous perdiez. Mais tout ceci ne durera pas. Alors que les derniers rayons lumineux disparaissent, une main invisible vous ramène doucement au quai du train, comme si un malencontreux réveil n’allait pas tarder à vous tirer de vos songes. La promenade est terminée mais rien ne vous empêche d’y retourner car après tout, ce monde est un peu le vôtre désormais…
Comments
Il faut vraiment qu'on prenne le temps d'y jouer à celui-là !
Il propose une ambiance très séduisante.