Fer de lance des projets « gaming » sur la plateforme de financement participatif Kickstarter, la OUYA est depuis peu proposée à la vente sur le net et dans quelques boutiques par-delà nos contrées sauvages. Après plus de 8 millions de dollars de fonds récoltés et quelques retards de dernière minute, la petite console « low cost » fortement inspirées de l’architecture d’un smartphone ou d’une tablette Android, s’apprête à nous proposer son catalogue de jeux « gratuits » (nous y reviendrons), de titres indés et tout un tas d’autres projets de bidouillage si chers à nos amis les développeurs en herbe.
Proposée aux alentours de 99 dollars (soit 99 € chez nous grâce aux joies de la conversion), la OUYA s’adresse à un public de … De… Ben oui au fait, à qui s’adresse cette petite console ?
LE PETIT CUBE DES BIDOUILLEURS ?
Inutile de tourner autour du cube trop longtemps, la OUYA, aidée par son tarif relativement faible, devrait avant tout intéresser un public de « connaisseurs », désireux d’exploiter les capacités latentes de la console. Car au-delà son aspect casual gaming mis en avant par la multitude de petits jeux portables déjà disponibles ou non sur le Google Play Store, la console propose une architecture très ouverte permettant au moindre muchacho sachant un poil coder, de proposer ses propres applications, jeux et évolutions de fonctionnalités à toute la communauté.
La OUYA c’est finalement tout simple, un petit cube, un port ethernet, une sortie HDMI, un port USB , une alimentation et en avant l’accès à une tonne de jeux plus ou moins gratuits sur le store intégré au système. Je dis plus ou moins gratuit car la plupart des titres disponibles fonctionnent sur le principe du « Freemium ». Pour faire simple, vous pouvez accéder aux fonctionnalités basiques du jeu gratuitement, mais il faudra débourser quelques Pesos pour débloquer les fonctionnalités avancées (j’ai un truc avec le Mexique moi ce matin !). Présenté de cette façon, ça donne pas super envie me direz-vous ! Des jeux de smartphone, pas non plus réputés pour proposer un gameplay à se taper le popotin par terre, disponibles gratuitement mais pas tout à fait, jouables avec une manette certes mais conservant sans doute les spécificités de leur support d’origine… Mouais… Entre vous et moi, c’est pas bien folichon si on s’arrête ici. Mais c’est sans compter le soutien des développeurs de jeux, qu’ils soient indépendants ou non et des bidouilleurs acharnés qui vont sans doute nous proposer des jeux et des features propres à la console dans les mois à venir. Là où la OUYA n’aurait pu être qu’un simple smartphone avec une manette, elle se transforme en outil de création et de partage grâce à l’ouverture de son architecture au grand public.
LE CARRÉ DES RETRO-GAMERS ?
Autre point important à mes yeux, la OUYA voit déjà arriver son lot d’émulateurs en tout genre sur son store. Joie pour nos amis les retro gamers qui pourront se délecter de leurs anciens titres bien à l’aise au fond du canapé avec un dispositif ne nécessitant pas vingt-deux branchements de câbles pour offrir des conditions de jeux presque identiques à celles de l’époque. Un excellent argument de vente pour cette console quand on sait qu’un grand nombre de joueurs est friand de sensations retro (avouez que vous aimez le Retro Gaming hein !). Toutefois, une question demeure : le « joueur moyen », sans doute déjà en possession d’une console de salon actuelle voire d’un PC, aura-t-il envie de débourser 100 € dans une machine de ce type ? Wait and See les amis, la OUYA nous réserve, je pense, pas mal de petites pépites indés exclusives et saura sans doute s’attirer les faveurs d’un public avide de liberté et de customisation !
Et vous, que pensez-vous de la OUYA ? Je vous invite à répondre à ce petit sondage et à exprimer votre avis dans les commentaires pour prendre la température de la communauté vis à vis de ce petit cube en devenir.
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