Test - Splasher, peinture fraîche sur un plateformer exigeant
Dans le collimateur de beaucoup depuis sa découverte, Splasher a montré son potentiel dès sont prototype en proposant au joueur de manipuler un personnage dans un univers 2D dans lequel la peinture aurait de quoi influencer la physique du jeu. Souvent considéré comme un descendant de Super Meat Boy, le titre est disponible en version complète. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Un apprentissage fluide du gameplay
Splasher est un jeu de plateforme 2D dans lequel il faudra aider notre héros, un ouvrier, à s'échapper de l'usine dans laquelle il travaille. Le chef de celle-ci réalise en effet d'étranges expériences qui impliquent malheureusement ses employés. Dans son aventure, il faudra ainsi arrêter le savant fou et libérer ses camarades dans des situations souvent difficiles.
Ne possédant initialement qu'un saut, le héros verra sa gamme d'actions évoluer en acquérant au fil des niveaux trois variétés de liquides qui lui permettront de se frayer un chemin dans des environnements dangereux. L'eau pourra éliminer les créatures ennemies ou nettoyer la peinture présente, la peinture rouge permettra de rendre les murs collants pour y grimper et la peinture jaune fera rebondir le héros au contact et repoussera les ennemis s'en prenant un jet.
Un cœur orienté speedrun
Organisée autour de 22 niveaux amenant en permanence de nouveaux concepts de jeux par son level design et l'évolution progressive de ses peintures, l'aventure fera passer le héros par le hub central pour accéder à chaque secteur et permettra de changer de mode de jeu. En effet, si le mode principal propose de sauver 7 personnages par niveau, il existe un mode contre la montre nécessitant de battre 3 temps par niveau ainsi que des modes speedruns sur l'intégralité du jeu dans lesquels les niveaux s'enchaîneront, multipliant la durée de vie du jeu avec de nouveaux objectifs.
Avec un concept relativement simple, Splasher fait évoluer son gameplay au fil des niveaux avec des améliorations du héros. L'apprentissage se fait de manière fluide et laisse le temps au joueur de s'habituer à chaque peinture indépendamment des autres et de la meilleure manière de les combiner. De petites arènes dans chaque niveau permettent également d'apporter un petit aspect puzzle-game en laissant le joueur trouver une manière d'éliminer des ennemis avec son environnement. Avec une difficulté juste possédant quelques piques, notamment dans les niveaux "boss" avec un liquide poursuivant le héros, le titre profite de checkpoints réguliers dans un level design soigné qui ne piège jamais le joueur. On pourra néanmoins lui reprocher un auto-lock parfois imprécis ou un boss final peu inspiré.
Fil d'actualités
Les sorties du moment
Il n'y a pas grand chose qui sort ces jours-ci... ou alors on n'a pas encore rempli le calendrier, et ça ne devrait pas tarder !