Il y a un an et demi sortait Shelter, un jeu d'aventure nous proposant de suivre la vie d'une famille de blaireaux (ahah) au cours d'un long périple. Ce dernier nous avait plu de par son approche du cycle de la vie et de la transmission de savoir entre la mère et ses petits (chasse, survie, etc.). Dans Shelter 2, c'est une femelle Lynx que l'on incarne dans une formule bien différente, la magie opère-t-elle de nouveau ?
Open World, 60 FPS ?
Un des grands enjeux de Might and Delight a été de bouleverser son concept en l'intégrant à un monde ouvert laissant libre cours aux envies d'exploration du joueur. À l'instar du premier épisode, Shelter 2 nous propose de faire vivre et grandir notre descendance. Ici : des lynx ! Après une intro touchante et visuellement très réussie, accompagnée des notes de Retro Family, nous voila propulsé dans un vaste environnement qui sera notre terrain de chasse durant 2 bonnes heures de jeu. Techniquement, Shelter 2 est impeccable. Le style crayonné/carton entretient la forte identité du titre et force et de constater que l'attachement aux petite bêbêtes est toujours aussi surprenant. Seulement...
Un parti-pris qui ne paye pas forcément
Si Shelter premier du nom optait pour une narration suggérée au fil d'un enchaînement de niveaux fermés aux ambiances marquées, Shelter 2 nous lache complètement dans la nature. La découverte du jeu se fait de façon intuitive, on s'amuse à chasser quelques lapins et on part à l'aventure le coeur plein d'espoir. L'attention du joueur est principalement focalisée sur trois points : la faim, l'endurance et le son, ce dernier permettant de prévenir de l'attaque d'une meute de loups redoutables. On se retrouve donc à chasser, manger, se reposer, chasser, courir, se cacher, et ce de façon quasi-permanente. Oui, vous le sentez vous aussi, Shelter 2 n'imposant aucun réel fil conducteur, on s'y ennuit assez vite à cause de la répétivité des actions. Exit l'aspect conte de son prédecesseur, il ne reste à Shelter 2 que sa matière première dans un immense bac à sable qui manque cruellement de substance. Certes, les développeurs y ont caché quelques secrets, mais cela fera bien trop peu pour y trouver un réel intérêt. Il en résulte une expérience zen, mignonne, mais qui ne parvient pas à nous séduire malgré tout.
Comments
Pour plusieurs raisons, j' ai été plutôt déçu du premier Shelter, l' histoire et la linéarité du jeu notamment.
Un peu surpris qu' il n' ai pas repris ce schéma narratif pour le second épisode, même en partie. En tout cas, je lui laisserait bien ça chance un jour à ce Shelter 2, son coté monde ouvert y étant certainement pour quelque chose.
Et puis c' est vrai que c' est joli quand même!
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Ce jeu a perdu une partie de son âme en route... Le côté narration en moins change la donne et après avoir fait le jeu jusqu'au générique de fin en 1h40 en ayant fait que courir, manger, boire... Bah très logiquement, je suis resté sur ma faim ! Le système des collectables n'apporte rien de plus au jeu et on finit par vite se lasser. Je trouve cela fort dommage parce qu'on y passe un bon moment, que l'on apprécie de chouchouter nos progénitures même si cela manque de profondeur. Un très beau jeu en terme artistique mais qui manque de relief ! Au moins j'aurais amusé et fait profiter un anglophone qui a passé un bon moment à suivre mon stream. Que demande le peuple ?
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« C'est chouette de contrôler un animal. »
Hmm hmm…
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Toujours vraiment très très joli.
Après je n'avais pas fait le premier, mais je l'avais vu en live et c'est vrai que s'il n'y a pas forcément de trame pour guider un peu le joueur, lui donner une direction, un but, c'est un petit peu dommage. C'est plus le genre de jeu selon moi qui mériterait de raconter sa propre histoire que de laisser aux joueurs l'option de se raconter sa propre histoire lorsqu'il joue.
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