Test - Mini Metro : un jeu de gestion épuré et captivant

Long a été le trajet de Mini Metro jusqu'à nos chers PC et Mac, un parcours qui ne s'est pas fait sans escale. D'abord dévoilé sous la forme d'un prototype jouable via navigateur, il a ensuite pris la route de Steam via un accès anticipé rondement bien mené. Mini Metro est aujourd'hui disponible dans sa version finale... Verdict ?

Les joies des transports en commun

Le concept de Mini Metro est simple. Les voyageurs sont définis par une forme géométrique, cette dernière représentant la destination qu'il souhaitent atteindre. Emmener les triangles chez les triangles, faire voyager les ronds jusqu'au ronds ; une règle simple à l'application bien plus complexe qu'il n'y parait. Relier deux stations entre elles ne prendra qu'un clic (encore faut il tenir compte de certaines contraintes spatiales) mais la construction de lignes de transport efficace sera un véritable casse tête. Heureusement, Mini Metro dispose d'une courbe de progression bien dosée qui suit un calendrier précis. L'apparition des nouvelles stations se fera jour après jour, tout en ne manquant pas de vous donner chaque semaine un bonus (nouvelle ligne, wagon, locomotive, tunnel,...).

Un style visuel à toute épreuve

Sans doute la première raison de sa popularité, la charte graphique employée par Mini Metro ne manque ni de charme ni d'audace. En effet, loin du photo-réalisme auquel aspirent bien des productions du genre, il se contente de proposer une vision schématique du transport en commun bien connue des urbains. Alors, bien sûr, on pourrait aisément imaginer que ce choix graphique nuirait au rythme du jeu - car la contemplation de la vie des citoyens fait partie des joies de la gestion - mais il n'en est rien. Les game-designers de Dinosaur Polo Club se sont creusés la tête bien comme il faut pour rendre la formule dynamique et le résultat est impeccable ! Seul point noir au tableau, Mini Metro a tellement épuré son concept qu'il manque un peu de variété et de profondeur.