Le problème avec les voyages spatiaux de jeux vidéo, c’est la forte probabilité de décès qui en résulte : trous noirs destructeurs, champs d’astéroïdes mortels, rencontre avec des peuples xénomorphes de mauvaise humeur… Bref, de quoi passer un sale quart d’heure. Dans Transmission, c’est le crash sur une planète inconnu qui pend au bout du nez de notre héros, à la manière d’un Saint-Exupéry de l’espace. Sauf qu’ici, le Petit Prince mesure plusieurs mètres de haut et qu’il croquerait bien un bout d’astronaute en guise d’apéro.
S.O.S d’un terrien en détresse
Un pitch classique que celui de Transmission. Alors que le héros, qui pourrait tout aussi bien être une héroïne puisque son visage reste dissimulé par un casque, traverse l’espace, son vaisseau s’écrase sur une planète non répertoriée. Se relevant miraculeusement des décombres fumants sans une égratignure, notre Robinson décide d'explorer le périmètre à la recherche d’une quelconque solution qui lui permettra de rentrer à la maison.
Transmission proposera de longues phases d’exploration en vue isométrique entrecoupées de scènes cinématiques dévoilant le scénario. Mais comme rien n’est simple dans la vie, la faune et la flore du pays semble bien décidées à se débarrasser de l’indésirable extra-terrestre – après tout, c’est bien nous l’envahisseur dans cette histoire – à coups de tentacules et de de mandibules. Il faudra donc vendre chèrement sa peau lors d’affrontements à mi-chemin entre un hack’n slash et un The Legend of Zelda : A Link to the Past. Par ailleurs, le studio Paper Unicorn nous promet un jeu varié avec des possibilités de crafting et des énigmes à résoudre.
Du fait main de A à Z
Au premier coup d’œil sur les différents concepts arts et screenshots dévoilés par les développeurs à l’occasion de leur campagne Kickstarter, Transmission câline la rétine et nous transporte immédiatement dans son univers riche en mystères et en dangers. D’ailleurs à ce propos, les graphismes en jeu et les scènes cinématiques sont réalisés à la main, ce qui donne à Transmission une touche authentique loin de nous déplaire. La bande-son qui au passage, habille magistralement le trailer, est signée par Jeremiah Pena. Quelques pistes en plus sont déjà écoutables sur Soundcloud et c’est du tout bon.
Une fois de plus, ce projet très prometteur sur le papier passe par Kickstarter pour tenter de se faire financer par sa communauté. Paper Unicorn demande ainsi 84.000$ pour boucler le budget de Transmission, sachant qu’il reste 28 jours pour participer et que le studio a déjà réuni près de 8000$. Un départ correct qui devrait augurer du meilleur pour la suite. Annoncé pour la fin 2017, Transmission sera disponible, à condition qu’il soit plébiscité, sur Windows, Mac et Linux sans plus d’informations sur les plates-formes de vente.
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11/11/24011/11/240
Comments
"les graphismes [...] sont réalisés à la main" comme tous les jeux quoi
En tout cas l'univers est intriguant. Tout dépendra du gameplay quoi.
PRESQUE tous les jeux si on veut être précis : à l'exception faite de génération procédurale.
Au passage, surpris qu'Atelier Sentô n'est pas fait une petite remarque sur ce point qui (il me semble) leur est cher (le "fait main").
Héhé, la petite remarque a été rédigée mais effacée au dernier moment parce qu'on ne voulait pas râler sur un projet qu'on trouve très beau.
(mais il y a quand même plein de 3D dans le trailer donc, non, c'est pas "fait main de A à Z" mais plutôt à 60-70% ce qui est déjà beaucoup et participe énormément à la beauté du projet.)
Les décors sont superbes !!!
Le jeu semble peut-être un peu trop axé sur les combats pour vraiment nous passionner mais l'ambiance, elle, nous transporte complètement !
On croise les doigts pour qu'il y ait une vraie histoire.
C'est un peu ce qui me refroidit sur ce genre de projet.
On en a vu passer, qui enchantaient par un univers aux visuels prometteurs pour au final n'avoir rien à dire (en dehors de "c'est beau" ; ce qui en soit est déjà pas si mal vous me direz :P), jusqu'à Hyper Light Drifter qui m'a quand même terriblement déçu sur ce point (mais est à mon sens excellent au niveau du gameplay, et des graphismes, donc un bon jeu quand même ; mais qui m'a sacrément laissé sur ma faim).
Du coup je ne m'emballe plus devant ce genre d'intentions joliment illustrées de proposer des univers envoutants et énigmatiques, qui trop souvent je trouve sonnent creux lorsque vient le moment de la concrétisation.
À voir le moment venu, sans plus en ce qui me concerne.
En regardant le trailer, on a aussi pensé à HLD et à ce que tu en as dit sur le forum. HLD a ce côté poseur (un peu tape-à-l'oeil mais avec virtuosité heureusement) qui nous a direct refroidi.
Là c'est un peu moins clair. L'ambiance est pesante, moins fun. Ça donne envie d'en savoir plus.
A suivre !
Nice