Comment réagiriez-vous si à travers la lecture de quelques missives, vous appreniez, enfermez que vous êtes dans une cellule de prison, que le monde est doucement en train de s’éteindre. Que vous êtes là, sans rien pouvoir faire, à savoir que l’humanité tout entière succombe à un terrible virus. Et si malgré tout, la liberté vous étiez offerte sur un plateau d’argent, saisirez-vous cette occasion ?
Dans la lignée des jeux sans gameplay mais qui tente de nous raconter une histoire de manière originale, Presentable Liberty est plutôt moche d’apparence et très peu varié puisqu’à une ou deux exceptions près, le seul décor que vous allez côtoyer sera celui de votre minuscule cellule. Excepté le lit, celle-ci est complètement vide en meuble. Heureusement, votre quotidien sera agrémenté par les (nombreuses) lettres que vous allez recevoir.
Tout d’abord, il y a le docteur Money, qui n’est absolument pas là pour se faire de l’argent sur le dos des pauvres victimes du virus (en fait si) mais qui ne jure que par votre bien-être, au point de vous mettre en relation avec une personne responsable de vous faire sourire et de vous occuper. Vient ensuite un ami de toujours, Salvadore, qui est parti pour un long voyage avant le début de la catastrophe. Enfin, Charlotte, une jeune pâtissière, vous écrira également chaque jour pour raconter ce qu’elle vit au quotidien.
Les seules interactions que nous aurons avec ces quatre personnes ne se feront ainsi que dans un sens puisque nous ne pouvons pas leur répondre. Tantôt inquiets, tantôt amusés, tantôt effrayés, nous ne vivons désormais plus que dans l’attente de voir une de ces lettres se glisser sous notre porte. Et si elle ne vient pas, il faudra tuer le temps, pourquoi pas en jouant à un des cinq jeux vidéo sur une sorte de Game Boy. Ces jeux se révèlent rapidement être une frustration supplémentaire à notre condition de prisonnier puisqu’à part un ou deux, ceux-ci sont d’une difficulté affligeante.
Bref, Presentable Liberty est un jeu modeste mais qui reste tout de même très intéressant, ne serait-ce que pour l’expérience. Plusieurs fins sont disponibles et il faut savoir que son créateur, un certain Wertpol, envisage d’en faire un véritable jeu, ce qu’il explique sur la page Greenlight du projet. À suivre donc !
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11/11/24011/11/240
Comments
Pour l'avoir essayé je trouve ce jeu absolument fantastique, c'est fou de voir qu'en quelques lettres de personnes que l'ont n'a jamais vu ni même entendu on arrive à s'attacher à ces gens.
J'avoue j'ai failli lâcher ma petite larme à la fin, mais je spoil pas hein :c
L'idée peut être intéressante je testerais pour voir, en espérant que mon anglais le permette.