Cette troisième et dernière journée du Guerrilla Collective aura été bien différente des deux précédentes puisqu'ici, il s'agissait uniquement d'interviews de développeurs pendant l'intégralité du stream. Au lieu d'avoir une trentaine ou quarantaine de jeux abordés qui s'enchaînaient à toute vitesse, on s'est ainsi retrouvé avec... huit jeux.
Est-ce qu'il n'aurait pas fallu diviser la journée précédente de présentation en deux et les terminer par ce genre d'interviews pour calmer le rythme des découvertes ? Le Guerrilla Collective semble en tout cas avoir préféré mettre les interviews à part ce qui en fait une journée extrêmement légère en comparaisons des deux premières, d'autant que les jeux présents avaient déjà été montrés plus tôt lors de l'événement.
Retour sur les précédents jeux
On a ainsi pu retrouver Boyfriend Dungeon, le jeu d'action mêlant éléments de RPG, de rogue et de dating simulation dans lequel ses armes deviennent humaines dans le monde réel. Afin d'augmenter leur puissance, il faudra améliorer sa relation avec elles en les draguant lors de toute une variété d'événements, avant de s'en servir lors des combats en donjon. 30XX a fait son retour avec son style mêlant de la plateforme à la Megaman et du rogue. En effet, au cours de chaque partie, on devra réussir un ensemble de niveaux dans un ordre semi-libre et récolter des pouvoirs améliorant des aspects de son personnage.
West of Dead arrivant le 18 juin, on a eu le droit à un segment lui étant dédié. Aux commandes d'une sorte de faucheuse, il faudra aller récolter des âmes dans un univers de Far-West en se servant de ses armes. Jouant sur la capacité à se faufiler ou à se mettre à couvert, le jeu était loin d'être simple lors de sa démo. On a également eu un retour sur un jeu présenté en 2019 : Say No! More dans lequel on devra repousser les injonctions notamment au travail, The Eternal Cylinder dévoilé la veille et le FPS System Shock Redux ont également été de retour après avoir été montrés plus tôt.
Les trop rares nouveautés
Parmi les nouveautés, on pouvait trouver Iron Harvest, un jeu de stratégie en temps réel se déroulant durant la première guerre mondiale, mais avec un twist : du diesel punk est venu s'ajouter à cet univers alternatif, rameutant des machines géantes qui viendront combattre aux côtés des armées. Enfin, Gloomwood a été montré avec son style FPS horreur alternant avec de l'infiltration semblant se dérouler au 19e siècle.
Bref, rien de bien excitant pour conclure ce Guerrilla Collective malheureusement, dont le choix de répartition des présentations et interviews reste étonnant. Les jours précédents restent en revanche une mine de jeux indépendants !
- Retrouvez la conférence à cette adresse
Fil d'actualités
-
11/11/24011/11/240