Bip bip boup bip ? Boup boup… Ah, c’est sûr que c’est mieux si le traducteur robot-français est activé. Pourquoi parler en robot ? C’est parce qu’aujourd’hui, nous nous sommes intéressés à Shiny, un plateformer développé par le studio Garage 227, surgit de nulle part et qui met en scène un héroïque robot destiné à sauver son peuple de l’abandon des humains. Bip !
L’élu d’acier
Une cinématique d’introduction un tantinet longuette nous expose le scénario de Shiny. La planète Aurora est sur le point d’être détruite et la population humaine qui s’y trouve prend la poudre d’escampette sans demander son reste. Seul problème : dans leur fuite précipitée – et sûrement un peu parce qu’ils ne s’en moquent aussi – les humains oublient d’emmener avec eux les robots ouvriers qu’ils exploitaient sur Aurora.
Alors la plupart de ces êtres artificiels semblent se résigner à une destruction certaine, Kramer 227 ne l’entend pas de cette antenne. Le courageux bonhomme de métal va ainsi se dresser fièrement et se sortir les pinces pour sauver son peuple.
Check my point
Nous contrôlons donc Kramer à travers une série de niveaux qui se suivent mais qui grâce à des décors variés, ne se ressemblent pas. D’ailleurs à ce propos, Shiny tourne sur Unreal Engine et nous propose des graphismes fouillés et très propre bien que le tout manque d’une touche de personnalité et d’originalité. La prise en main du robot est immédiate et le tutoriel de début du jeu est assez détaillé pour nous faire comprendre quoi faire et comment le faire. Grosso modo, Kramer a besoin d’énergie pour continuer d’avancer. Chaque action comme se déplacer, activer un ascenseur ou requinquer un pote robot affalé par terre tel un étudiant en fin de soirée consomme de l’énergie. Bien entendu, à zéro, c’est le décès et il faudra reprendre la progression au checkpoint le plus proche.
D’ailleurs, ces checkpoints sont très proches les uns des autres mais l’on comprend vite que grâce à eux, Kramer pourra regagner la totalité de son énergie, ce qui s’annonce salvateur dans bien des situations. Bien que certains rares passages s’avèrent assez corsés, la plupart des niveaux de Shiny se finissent très simplement. Les nombreux checkpoints facilitent en effet l’aventure tandis qu’un nombre trop répété de morts entrainera un game over, nous obligeant à refaire seulement le niveau en court depuis le début.
Une petite panne
Pour nous permettre de passer certains obstacles, nous déverrouillons petit à petit des améliorations pour notre robot comme un champ d’énergie qui va détruire les chutes de pierres mortelles ou un système de refroidissement qui permet d’éviter une mort par surchauffe lorsque nous sommes contraint de passer dans les flammes. Si ces pouvoirs ajoutent un peu de variété, ils sont terriblement coûteux en énergie et il sera finalement plus courant de mourir d’une panne plutôt que d’un écrabouillement par un piston.
Chaque niveau renferme deux types de collectibles : des batteries qui restaure le niveau d’énergie de Kramer et qui sont comptabilisés pour ceux et celles souhaitant atteindre le 100% et les robots à sauver. Étant donné que les niveaux sont courts et sans grande difficulté, la progression se fait rapidement et l’on ne tarde pas, après 3 heures de jeu, à parvenir à la fin des 20 niveaux proposés. Il est bien entendu possible de les refaire afin de découvrir tous les collectibles mais cela s’arrête là pour la rejouabilité. En bref, Shiny n’est pas un jeu qui vous marquera au fer rouge mais qui reste agréable à parcourir avant d’être oublié.
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