Après le passage d’Out There, qui a su remporter l’approbation des joueurs en nous offrant un jeu d’exploration spatiale dépourvu d’affrontements, le studio Morgondag suit lui aussi cette voie puisque dans RymdResa, il ne sera pas question d’affronter des nuées d’aliens fous furieux mais seulement d’explorer la galaxie dans le calme et la sérénité… enfin presque.
Le calme avant la tempête de météorites
Annoncé comme un roguelite poétique, RymdResa nous propose de traverser la galaxie à la recherche d’un nouveau foyer. En effet, une catastrophe ayant entrainé la destruction pure et simple de la Terre, notre astronaute cherchera à se rendre aux quelques coordonnées récupérées afin d’y trouver, avec un peu de chance, une nouvelle planète à habiter. Seul problème : afin de continuer à se déplacer, notre vaisseau devra se recharger en carburant. Heureusement, de nombreuses ressources cachées ici et là nous permettront de continuer sans encombre notre périple.
Sous couvert d’une atmosphère onirique (la bande-son, magnifique et légère, aidant), RymdResa est pourtant bien un roguelite avec son lot de souffrances à la clé. En effet, si l’objectif central du jeu est d’explorer, n’allez pas vous imaginer que l’univers est un havre de paix sans danger puisque de nombreux obstacles vous attendent : météorites, débris, soleils ardents…
Run baby run !
Chaque nouvelle partie est une run dans laquelle nous démarrons soit avec le vaisseau de base soit avec un vaisseau un peu plus spécialisé mais qui nous coûtera, à chaque fois que nous l’emprunterons, un certain nombre de spacepoints. Ces points, qui sont conservés d’une partie à l’autre, sont en quelques sortes la monnaie locale utilisée également pour acquérir des technologies facilitant nos futures runs. Petite particularité toutefois, lancer une recherche prendra un certain temps, rappelant ce principe ô combien éculé des jeux smartphones et tablettes qui nous oblige à attendre avant de pouvoir profiter d’avantages.
Dans nos premières parties, RymdResa se révèle ardu et rapidement punitif, notamment pour la simple raison que le carburant que nous brûlons pour avancer et la résistance du vaisseau aux chocs sont réunis sous une seule et même donnée : les ressources. Ainsi, essuyer un impact de météorite consommera une partie de la réserve nécessaire pour avancer et vice-versa. Arrivé à zéro, c’est le game over.
La mort et ses avantages
Heureusement, et c’est ce qui fait de RymdResa un jeu sur lequel nous revenons avec plaisir, c’est que chaque partie nous récompense, que ce soit en spacepoints ou en bonus divers et variés. En récoltant de la poussière d’étoiles, notre héros gagnera des niveaux et donc nécessairement, des points d’aptitudes à répartir entre quatre compétences : exploration, fouille, technologie et survie. Plus une compétence est élevée et plus l’effet sera puissant. Fouille par exemple, augmente la chance de découvrir de l’équipement.
D’ailleurs, à propos d’équipement, ces derniers sont de deux types : les consommables, offrant un bonus temporaire ou un effet immédiat tandis que les pièces de vaisseaux permettent de renforcer certains aspects de notre navette : accélération, vitesse… En définitive, RymdResa offre de nombreuses possibilités pour nous faciliter la vie afin de traverser les quatre niveaux proposés sachant que malgré ces avantages, la tâche est loin d’être aisée.
Comments
Perso ça ne me choque pas du tout qu'on parle de Rogue-like à partir du moment où on combine génération aléatoire et mort permanente, ce qui fait finalement le sel du genre: pas d'apprentissage possible des niveaux mais nécessité de s'adapter en permanence aux situations, par l'apprentissage (et l'exploitation) des mécaniques de jeu.
(je tiquais juste sur le point que j'ai cité qui ne fait je crois pas parti de Rogue, et constitue d'ailleurs une légère entorse à l'idée de "permadeath")
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