S'il y a bien un jeu qui nous avait surpris il y a quelques mois, c'est bien The Last Tinker. Sorti de nulle part et déjà très aguicheur d'un point de vue technique, nous avons pu découvrir alors les quelques premiers chapitres de cette aventure colorée aux nombreuses promesses.
Le dernier des Tinkers
Tinkerworld, un monde construit à base de couleurs, de papier et de colle. Dans la grande ville de CouleurVille, on retrouve trois grandes populations : les rouges, les verts et les bleus. Alors qu'ils s'entendaient et se complétaient à merveille, un événement viendra perturber cet équilibre pour donner lieu à un racisme de tous les diables et c'est dans ce climat de conflit que débute notre aventure. Le personnage que l'on incarne est Koru, le dernier des Tinkers et surtout le seul être capable de sauver Tinkerworld. Après une brève introduction dont nous ne vous "spoileront" pas la teneur, une force obscure appelée Grisaille détruira et figera l'ensemble de CouleurVille. C'est en vous alliant avec les esprits Rouge, Vert et Bleu qu'il sera possible de luter contre cette terrible menace. Très en accord avec son thème, la direction artistique de The Last Tinker est de très bon goût. Développé sur le moteur Unity, il fait clairement office de démo technique avec l'utilisation de nombreux effets dynamiques qui viendront égayer les phases d'action et d'exploration.
Croisement de Zelda, Jak and Daxter et Banjo-Kazooie ?
À vrai dire, oui et non ! The Last Tinker est décrit par Mimimi Production comme étant très inspiré de ces licences mais elles sont si différentes que l'expérience de jeu proposée se distingue de ces trois séries. Koru peut marcher, courir, se battre et utiliser plusieurs pouvoirs magiques correspondant aux trois esprits de couleur que l'on récupère au fil de l'aventure. Cependant, ne vous attendez pas à gambader partout et à monter sur tous les toits : il est impossible de sauter ! À l'instar d'un Assassin's Creed, l'ensemble des déplacements entre les plateformes se fera en maintenant une touche d'action appuyée, indiquant que l'on souhaite se déplacer de façon acrobatique. Une des possibilités qui s'avère être très séduisante est sans conteste l'utilisation de grands câbles pour traverser de grandes zones en "grindant" tel un Tarzan des temps modernes. En ce qui concerne les capacités liées aux esprits, qui nous rejoindront au terme d'un simili-donjon, saluons les quelques bonnes idées mises en scène. En fonction de la touche que vous allez utiliser, Koru agrémentera ses attaques d'une couleur qui attribuera un effet différent comme par exemple faire fuir les ennemis ou les blesser davantage. De plus, il sera possible de se servir de ces pouvoirs sur un familier qui accompagnera de nombreuses phases d'énigme afin de déclencher plusieurs types d'actions. Cela apporte un peu de variété afin de relancer un peu l'intérêt et renouvelant les situations proposées, mais est-ce suffisant pour autant ?
"Tu dis ça parce que j'suis indé ?"
Quand on pense que The Last Tinker a été créé et imaginé par une petite équipe, cela force l'admiration tant l'univers de Tinkerworld est vaste et tant les 8 heures de jeu nécessaires pour voir la fin du jeu sont précises dans leur contenu. Techniquement quasi-irréprochable, il se paie même le luxe d'une traduction française intégrale. Seulement, il est difficile de conseiller ce soft à tous car il s'adresse finalement à une catégorie de joueur très spécifique : la jeunesse. Extrêmement simple de bout en bout, avec des dialogues et une histoire mignonne mais enfantine, on se rend rapidement compte que le titre de Mimimi Productions ne conviendra pas aux joueurs expérimentés qui attendaient là un retour du genre de la plateforme 3D façon Banjo Kazooie. Faut il le blâmer pour autant ? Certainement pas. On peut toutefois lui reprocher de manquer d'un peu de pêche, avec beaucoup de phases de marche et de "saut" sans grand intérêt même si on en prend plein les mirettes. Les plus accrocs auront d'ailleurs le plaisir de pouvoir récupérer l'ensemble des pinceaux dorés cachés dans les différents chapitres pour déverrouiller bonus et curiosités, tout en essayant de récolter suffisamment de cristaux pour compléter le dojo qui donne accès aux techniques de combats.
Comments
Perso si j'étais gosse (= école primaire), je préfèrerais largement jouer à un vrai jeu de plateformes. Genre un des classiques de la N64.
Parce que bon, appeler ça un jeu de plateformes, non. :/ Même pour un jeune public.
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Exactement le genre de jeu que je prendrais si j'avais un gamin. En même temps, je lui lis le Voyage vers l'Ouest pour qu'il comprenne bien la référence. A 16ans je le fais jouer à Enslaved et la boucle est bouclée^^
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Haha, il faut que juste quand tu parles de la traduction française du jeu, on voit une bulle avec une faute de conjugaison dedans. Je n'achèterai probablement pas le jeu vu le public visé mais faut avouer qu'il est vachement beau.
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Voilà un jeu parfait pour moi, ne demandant que très peu de skill, même pas besoin de sauter tout en en prenant plein les yeux, je risque de craquer !
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