Test - Divekick, du Versus Fighting minimaliste

Retrouver un jeu de combat dans le monde des indépendants n’est pas chose commune alors quand un nouveau venu fait son apparition, on se doit de s’y intéresser de près. Divekick est un titre développé par les gars de chez One True Game Studios, qui pour leur premier jeu ont eu envie de faire vibrer la corde de la passion du versus fighting. Loin de vouloir proposer une variété de gameplays façon Street Fighter, l’idée est ici de tout miser sur une jouabilité en deux boutons. Est-il pour autant possible d’avoir de la profondeur de jeu lors des combats ?

COMBAT 2 RUE !

D’un point de vue graphique, les choix artistiques des développeurs ont penché vers un look très proche des dessins animés occidentaux. Des courbes simples, des décors qui le sont également, de quoi se concentrer d’avantage sur le combat plutôt que sur une éventuelle ribambelle d’effets en tous genres. Vous aurez le choix entre trois modes de jeux : Un mode histoire, un Versus et enfin un mode Online qui vous permettra de vous confronter aux joueurs de la Terre entière. Treize personnages sont jouables, et tous se jouent différemment, ce qui sera pour vous l’occasion de tester ces derniers en solo afin de trouver celui qui vous sied le mieux pour mettre une bonne dérouillée à vos futurs adversaires.

JUMP, JUMP, DIVE !

Comment faire fonctionner un gameplay avec seulement deux boutons ? Autant vous dire que cette spécificité du jeu a de quoi rendre septique, d’autant plus qu’il vous sera impossible de déplacer votre personnage. La première touche que vous allez configurer sera celle du saut, et la seconde celle… du plongeon. Pour battre votre adversaire, il faudra lui donner un seul et unique coup bien placé : le premier des combattants à avoir réussi à donner 5 coups l’emporte. À noter également qu’une pression sur la touche de plongeon, lorsque vous êtes au sol, vous fera faire un dash arrière : essentiel pour esquiver certaines attaques. C’est donc par le biais de vos sauts que vous allez pouvoir vous déplacer, et la bonne gestion du placement de votre personnage sera la clé de la victoire.

C’EST PAS MAL MAIS…

Le plus bon point pour le soft sera celui de la variété des personnages. On passe par exemple d’une fille qui pourra faire des doubles sauts à une autre qui aura la possibilité de casser son plongeon pour en faire un autre avec un angle plus obtus, pour enfin jouer un perso qui pourra charger ses attaques comme un Megaman pour plonger plus ou moins loin/rapidement : De bonnes idées pour qui voudra y passer un peu de temps. De plus, il vous sera aussi possible de personnaliser un peu votre façon de jouer avec l’utilisation de gemmes ayant pour but d’améliorer aux choix vos capacités de saut et d’attaque. Cependant, le contenu s’épuise vite, et on maîtrise bien trop rapidement toutes les subtilités du jeu. Pour quasiment 10 €, on a là un jeu qui finalement ne fait pas le poids à coté d’un Skullgirls proposé quasiment au même prix. La meilleure façon de profiter de Divekick sera donc d’y jouer entre amis, pour un petit tournoi à la bonne franquette, car son accessibilité le rend fun même pour les non-initiés du Versus Fighting !