Amnesia. Ce nom a l'effet d'un souffle glacial dans la nuque de bien des joueurs. Ceux qui ont parcouru les couloirs sombres avec leur lampe à huile savent que la peur existe. Trois ans après, la suite sort et la question se pose : faut il renouveler son abonnement chez le psy ?
Tout est bon dans l'cochon.
Nous sommes à Londres, en 1899, à l'aube du vingtième siècle. Il fait nuit, le fameux fog est tombé sur la ville et dans un immense manoir, Oswald Mandus est tiré de son sommeil par des voix... Celles de ses enfants, qui l'invitent à le suivre. Les murs du manoir sont recouverts de tableaux de maîtres et de trophées de chasse... mais ce lieu est vide de tout habitant. Pourtant, on entend parfois des bruits de pas... et d'étranges masques de cochon apparaissent là où il n'y avait rien à votre premier passage. Rapidement, des cris de porcs résonnent et votre sang se glace.
Du lard ou du cochon ?
Le gameplay d'Amnesia est toujours là : on ouvre les portes avec un mouvement de souris et on s'éclaire avec sa lanterne. Mais, tels les gorets de son titre, le gameplay a été saigné. Adieu la gestion de l'inventaire, de la santé mentale ou physique et du stock de lumière. Au revoir aussi les énigmes complexes demandant des allers-retours et de la jugeote ; ici tout est simplifié. Tout bonnement parce que les seuls objets interactifs sont ceux nécessaires aux énigmes. Et oui, plus possible de se balader avec un balai et lui parler pour se rassurer. Alors il reste encore quelques objets déplaçables, mais malheureusement pas de quoi faire des barricades.
De la confiture à un cochon.
La peur, centre du jeu, est bien là. La première heure du jeu est d'ailleurs un sublime exemple d'une ambiance parfaitement maîtrisée. La suite est moins équilibrée, la faute à une progression au rythme un peu trop saccadé par des énigmes molles du genou et des monstres trop faciles à éviter. Le scénario est très sympathique, maîtrisant les thèmes qu'il aborde et utilisant la métaphore filée du porc avec brio. La fin en décevra certains s'attendant à plus, mais elle reste satisfaisante. D'ailleurs, cette fin s'atteindra assez rapidement, entre 3 et 6 heures, selon le courage du joueur. Et oui, c'est pas forcement facile de sortir du coin où l'on s'est caché pour pleurer.
Comments
Merci pour le test que j'attendais. J'avais frissonné de plaisir et de peur sur le premier opus. Je vais passer mon chemin pour celui-ci à moins de le voir arriver dans un bundle.
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Super article, merci Maxime !
Deriv et At0 vous devriez l'engager a plein temps
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Prochain test de Maxime : Outlast?
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N'étant pas très fan des aller-retour incessants et des énigmes trop complexes dans un survival-horror (je n'arrive pas à concilier réflexion et peur :p), je pense que cet Amnesia m'est plus dédié que le précèdent opus.
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Au final c'est bien plus un Dear Esther 2 qu'une suite a Amnesia. A réserver surtout pour ceux qui apprécient les balades vidéo-ludiques donc !
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27/11/240