Kotovol

Disons que quand on a passé presque un an et demi à ne jouer qu'à des jeux libres/gratuits/quasi gratuits, dont certains sur lesquels on a plus d'une centaine d'heures de jeu, et qu'on y a pris autant voir plus de plaisir que sur des jeux vendus 50/60 euros, on relativise forcément l'intérêt de ces derniers. Il y énormément de variété chez les jeux indépendants et beaucoup de pistes différentes à explorer. J'ai vraiment l'impression que c'est là que se joue actuellement le futur du jeu vidéo, que ce soit en tant que "simple" jeu, en tant que de support pour une histoire, en tant que de pratique sociale, en tant que d'oeuvre d'art, ou bien en tant que moyen d'expression. Et je prends plus de plaisir à découvrir un jeu mauvais ou raté mais dont l'intention est louable et dont l'échec même dit quelque chose sur ce que doit être ou ne pas être le jeu vidéo, que des œuvres vaguement bonnes mais lisses et sans autre ambition que viser un public cible.