La "langue" des signes est un langage mais pas une langue me semble-t-il... Et je pense qu'un langage c'est toujours quelque chose d'une minimum élaboré oui, justement.
Après, concernant la syntaxe et la définition, si je pousse un peu, le cinéma peut être un bon contre exemple, avec un ensemble de consensus précis et accepté (pour simplifier à l’extrême, une vue en contre plongée selon le contexte, exprime la puissance, la sévérité, etc.).
Ben justement, c'est selon le contexte, tandis qu'un mot (par exemple) lui, pourra changer de connotation mais pas de dénotation, de définition. Sans compter que tu ne pourras jamais exprimer une idée unique par un procédé comme celui-ci, qui, n'ayant pas de dénotation à laquelle l'on pourrait s'en tenir, a une valeur symbolique complexe.
Concernant le débat à ce sujet, je ne souhaitais pas être polémique. pardon :)
Non non mais y'a pas de mal.
C'est pas bien de prendre qu'une partie d'un raisonnement. :p
C'était pas le but.
Sinon puisqu'on parle de droit, hé bien il ne faut pas perdre de vue que le droit est fait avant tout pour encadrer ce qui existe déjà, il ne devrait pas y avoir d'idéologie du droit (utopie), et c'est pour cette raison par exemple qu'une pratique "contraire aux bonnes mœurs" peut être condamnée légalement. Bref la justice c'est comme tout le reste, soumis à l'air du temps...
La morale, ou du moins ce qu'il en reste -parce qu'en réalité cette idée que chacun ait sa propre morale semble plutôt témoigner d'une société en manque de repères moraux-, disons que c'est quand même un peu plus substantiel...
Ben justement, c'est selon le contexte, tandis qu'un mot (par exemple) lui, pourra changer de connotation mais pas de dénotation, de définition. Sans compter que tu ne pourras jamais exprimer une idée unique par un procédé comme celui-ci, qui, n'ayant pas de dénotation à laquelle l'on pourrait s'en tenir, a une valeur symbolique complexe.
Je vois ce que tu veux dire mais je ne reste pas d'accord : je pense que certains procédés cinématographique ont une véritable "dénotation" si je puis dire et que celle ci est moins connue car seulement enseignée dans des cursus spécialisés. De plus, si on prend cette distinction dénotation/connotation concernant la langue, que fait on des mots polysémiques ?
Sinon puisqu'on parle de droit, hé bien il ne faut pas perdre de vue que le droit est fait avant tout pour encadrer ce qui existe déjà, il ne devrait pas y avoir d'idéologie du droit (utopie), et c'est pour cette raison par exemple qu'une pratique "contraire aux bonnes mœurs" peut être condamnée légalement. Bref la justice c'est comme tout le reste, soumis à l'air du temps...
La morale, ou du moins ce qu'il en reste -parce qu'en réalité cette idée que chacun ait sa propre morale semble plutôt témoigner d'une société en manque de repères moraux-, disons que c'est quand même un peu plus substantiel...
Par contre là je suis plus mitigé
La morale est également soumise à l'air du temps même si elle est moins prégnante aux changements.
Concernant l'idéologie du droit, les lois tombent pas de nul part: la morale, l'histoire, l'air du temps, les nouvelles pratiques, les grands principes, sont des inspirations.
Concernant les repères, c'est de l'ordre du choix de société. Je ne sais pas si les repères que présente la morale sont plus substantiels que ceux du droit, mais le droit est en tout cas plus clairement établi que la morale. Par exemple je pense que notre conception de la morale est différente et que la tienne comme la mienne peut évoluer avec le temps. Or le texte de loi reste "clairement" écrit et modifié.
De plus, si on prend cette distinction dénotation/connotation concernant la langue, que fait on des mots polysémiques ?
Oui bien sûr j'y ai pensé mais là encore c'est une question de proportions, d'"absolu". Combien de synonymes dans une langue pour combien de procédés cinématographiques ambivalents ?
Et puis tu dis que le cinéma ça s'apprend, certes, mais les procédés auxquels tu fais allusion, ils ont quand même un effet sur le public non-instruit. Pourquoi ? Hé bien parce qu'ils résultent d'un savoir commun, d'un inconscient collectif. Ils on été conçus à partir de ce qui existait déjà, ce sont des consensus qui résultent d'un savoir empirique, pas des conventions à proprement parler. Et l'art c'est ça, interagir avec autrui par l'inconscient collectif ; bien sûr qu'il faut comprendre une œuvre d'art, qu'elle peut susciter des interrogations, mais une œuvre d'art entièrement "cérébrale" n'en serait plus une.
Par contre parle une langue à quelqu'un qui ne l'a pas apprise et tu n'obtiendras rien...
La morale est également soumise à l'air du temps même si elle est moins prégnante aux changements.
Oui, mais ce que je voulais dire (et je n'oublie pas la suite de ton message pour autant) c'est que le droit, outre les idéologies de circonstances qui viennent s'y greffer, n'est qu'un emballage de la morale, une manière de la figer dans le temps (plutôt à court terme). Donc par la force des choses, la morale reste quelque chose de plus substantiel, la seule chose qui le soit un tant soit (trop) peu à vrai dire...
Concernant l'idéologie du droit, les lois tombent pas de nul part: la morale, l'histoire, l'air du temps, les nouvelles pratiques, les grands principes, sont des inspirations.
Oui tu as raison, il y a des constitutions tout ça... Je dirai simplement que je suis sceptique, selon moi il y a, avant tout, des interdits symboliques moraux, et le jour où un interdit symbolique saute, hé bien on peut sortir tous les articles qu'on veut, de n'importe quelle constitution... c'est irréversible.
Par exemple je pense que notre conception de la morale est différente et que la tienne comme la mienne peut évoluer avec le temps. Or le texte de loi reste "clairement" écrit et modifié.
La vie, elle, n'est pas clairement écrite (non c'est pas une pirouette), pour faire face aux situations qui se présentent à nous dans toute leur diversité, on a besoin de flexibilité et aussi de sensibilité. Et c'est peut-être ce qui nous manque aujourd'hui, on laisse tout passer sans retenue, et avec une indifférence qui confine souvent au cynisme.
Bien sûr que chacun a sa propre conception de la morale, je ne dis pas que c'est faux, ce que je trouve néanmoins significatif, c'est qu'on soit de moins en moins familiers de l'idée d'une morale qui s'inculque et de plus en plus de celle d'une morale qu'on choisit (et j'emploie volontairement ce dernier mot) ; ça, à mon sens, ça témoigne vraiment d'un manque de repères moraux dans la société.
Voilà encore un bel exemple de ce que j'essayais d'expliquer plus tôt :
aujourd'hui en Une d'indiemag, on lit "devenez un chef de police corrompu !"
A mes yeux c'est plus grave que quelques scènes d'action violentes.
Pourquoi faut-il dans un jeu que la police soit corrompue ? Ce n'était pas amusant de faire un jeu où on devient un bon chef de police ? Y'avait pas moyen de créer quelque chose de sympa sans entrer dans des dérives ?
Au contraire, le jeu a l'air de s'orienter vers la satire. Ça semble davantage être une critique de la corruption au sein de la police, ce qui est plutôt pertinent. Le trailer en tout cas dresse très bien la ligne, de manière humoristique, entre ce qu'on attend de la police, et les travers que l'on peut y trouver.
Faire des jeux où tout est idéal est bien aussi, mais il est aussi nécessaire de retrouver les problèmes du monde dans la fiction. Et la satire est un bon procédé pour ça. Un peu comme les jeux de guerre : entre le jeu présentant une noble armée US libérant un pays des mains de méchants terroristes, et celui présentant l'horreur des conflits où finalement tous les camps sont coupables, lequel paraît a priori plus pertinent ?^^
Bonjour, je dirais quelques chose de cours, qui concerne la question de départ, et je vous laisses ensuite reprendre votre discution
Pour ma part le jeux vidéo est un catalyseur il peut donc réveiller de la violence chez certains. Il ne faut donc pas écarter le jeu video lorsque l'on cherche les causes de certaines actions.
Le jeu, n'est pas le seul catalyseur sur cette planète, et l'Humains n'a pas attendu ce dernier pour trouver fois en la violence.
Et comme beaucoup de réceptacles à sentiments il peut éveiller aussi de nombreuse chose, dite, positives chez d'autres personnes.
Le jeu vidéo n'est toujours qu'à ce jour une proposition : Voulez-vous jouer ?
Le film quant à lui s'impose à l'écran dans toutes les télévisions. Et l'action passive (regarder) qui en résulte ne donne pas le choix d'interagir avec ce que l'on voit, nous devons subir tôt ou tard. (Qui parmi nous n'a pas grandit avec la télévision ?)
Elle est encore aujourd'hui (la tv) "le miroir" de la société (même si ça commence à changer) et pour certains, le seul moyen d'être en contact avec le monde qui les entoure.
Et si la violence est proposée, c'est que le monde est ainsi "c'est la tv qui le dit" car le pouvoir de ce petit meuble en couleur a un pouvoir énorme sur les esprits et ce dès le plus jeune âge.
Il faut aller chercher/acheter le jeu qui répond à une pulsion instaurée au préalable, il ne s'impose pas. Le jeu est un "défouloir" émotionnel un "réceptacle à sentiments" comme tu le dis bien.
Ce n'est pas tant la violence dans les jeux vidéo qui est inquiétante mais plutôt comment tenter de minimiser l'influence de la violence dans le processus de création des concepteurs du jeu qui eux mêmes sont dépendants de ce qu'on leur a imposé. L'indépendance de création c'est d'abord faire abstraction du monde qui nous entoure (surtout de la violence extrême car il y a violence et violence), et ce n'est pas le plus facile, je l'accorde, surtout quand le marketing dévoyé est aussi un des principaux moteurs.
Le film quant à lui s'impose à l'écran dans toutes les télévisions. Et l'action passive (regarder) qui en résulte ne donne pas le choix d'interagir avec ce que l'on voit, nous devons subir tôt ou tard. (Qui parmi nous n'a pas grandit avec la télévision ?)
J'avoue avoir du mal à comprendre cette idée que la télé nous imposerait des choses que l'on ne voudrait pas voir, du moins plus que le reste.
Enfin, on n'a pas forcément tous le même vécu, mais d'aussi loin que je m'en rappelle, je n'ai jamais allumé la télévision que pour regarder un programme précis (des films en général, pour lesquels d'ailleurs je programmais le magnétoscope à l'insu de mes parents quand j'étais petit, en effaçant des vielles cassettes en essayant d'estimer lesquelles passeraient inaperçues, voire en réenregistrant Ben Hur qui passait à la télé quelque temps après sur la cassette de Ben Hur que j'avais effacé précédemment ^^).
Après oui quand l'on regarde un film donné, on ne sait pas toujours ce que ce film va nous montrer, mais en même temps quand on joue à un jeu vidéo on ne sait généralement pas en avance exactement ce qu'il va s'y dérouler (surtout dans les jeux actuels qui ont tendance à développer de vraies narrations).
Mais bon, plus globalement c'est surtout la culture qui va influer l’inspiration des créateurs de JV (comme de toute façon pour le cinéma, la littérature, les séries télé...), la télé en est effectivement un reflet autant qu'un vecteur de diffusion, mais comme d'autres média au final. Ok elle sera peut-être un vecteur prépondérant pour certains, mais pas forcément pour d'autres pour qui p.ex. la culture pourra être plus concentrée sur les jeux vidéos, etc.
Oui tu as raison, aujourd'hui c'est un peu différent, je suis né en 1978 et le jeu même si il a forgé une partie de ma culture dès 1984 avait beaucoup moins de puissance médiatique qu'aujourd'hui et quant à la tv, pour y échapper... c'était très dur même si les parents l'interdisaient (week end chez un copain, vacances dans la famille etc etc...)
Pour le coup de Ben Hur, pas de chance, perso j'avais le droit Après tu as raison de souligner le vécu, je dirais même milieu social, étant moi même banlieusard, je n'avais pas les mêmes influences amicales et les mêmes références culturelles que d'autres (d'où peut-être découle subjectivement mon avis sur la question)
Mais pour prendre un exemple au hasard, les créateurs de Doom, ID software sont nés dans le début des années 70. Et quand on regarde leur inspiration, elle est en grande partie cinématographique (Alien, Terminator, La mouche).
Le premier jeu auquel j'ai joué "Kung fu master" était aussi inspiré d'un film "Soif de justice" avec Jackie Chan et Samo Hung.
Donc même lorsque notre culture est concentrée sur les jeux vidéo, elle découle indirectement du cinéma, en a adopté les codes scénaristiques. Peu à peu et surtout grâce aux jeux indés qui pour certains élèvent vraiment le niveau, ils s'émancipent aujourd'hui. Heureusement.
Edit: et les jeux bourrins étaient sans doute plus facile à concevoir et correspondaient à une demande, plus il faut réfléchir (gros hélas) et moins cela intéresse. C'est là la grande mission des jeux vidéo (et surtout indés ! ), tenter de vraiment faire réfléchir le plus grand nombre, à la limite du sacerdoce.
La "langue" des signes est un langage mais pas une langue me semble-t-il... Et je pense qu'un langage c'est toujours quelque chose d'une minimum élaboré oui, justement.
Ben justement, c'est selon le contexte, tandis qu'un mot (par exemple) lui, pourra changer de connotation mais pas de dénotation, de définition. Sans compter que tu ne pourras jamais exprimer une idée unique par un procédé comme celui-ci, qui, n'ayant pas de dénotation à laquelle l'on pourrait s'en tenir, a une valeur symbolique complexe.
Non non mais y'a pas de mal.
C'était pas le but.
Sinon puisqu'on parle de droit, hé bien il ne faut pas perdre de vue que le droit est fait avant tout pour encadrer ce qui existe déjà, il ne devrait pas y avoir d'idéologie du droit (utopie), et c'est pour cette raison par exemple qu'une pratique "contraire aux bonnes mœurs" peut être condamnée légalement. Bref la justice c'est comme tout le reste, soumis à l'air du temps...
La morale, ou du moins ce qu'il en reste -parce qu'en réalité cette idée que chacun ait sa propre morale semble plutôt témoigner d'une société en manque de repères moraux-, disons que c'est quand même un peu plus substantiel...
Je vois ce que tu veux dire mais je ne reste pas d'accord : je pense que certains procédés cinématographique ont une véritable "dénotation" si je puis dire et que celle ci est moins connue car seulement enseignée dans des cursus spécialisés. De plus, si on prend cette distinction dénotation/connotation concernant la langue, que fait on des mots polysémiques ?
Par contre là je suis plus mitigé
La morale est également soumise à l'air du temps même si elle est moins prégnante aux changements.
Concernant l'idéologie du droit, les lois tombent pas de nul part: la morale, l'histoire, l'air du temps, les nouvelles pratiques, les grands principes, sont des inspirations.
Concernant les repères, c'est de l'ordre du choix de société. Je ne sais pas si les repères que présente la morale sont plus substantiels que ceux du droit, mais le droit est en tout cas plus clairement établi que la morale. Par exemple je pense que notre conception de la morale est différente et que la tienne comme la mienne peut évoluer avec le temps. Or le texte de loi reste "clairement" écrit et modifié.
(on s'écarte un peu du sujet :p)
Oui bien sûr j'y ai pensé mais là encore c'est une question de proportions, d'"absolu". Combien de synonymes dans une langue pour combien de procédés cinématographiques ambivalents ?
Et puis tu dis que le cinéma ça s'apprend, certes, mais les procédés auxquels tu fais allusion, ils ont quand même un effet sur le public non-instruit. Pourquoi ? Hé bien parce qu'ils résultent d'un savoir commun, d'un inconscient collectif. Ils on été conçus à partir de ce qui existait déjà, ce sont des consensus qui résultent d'un savoir empirique, pas des conventions à proprement parler. Et l'art c'est ça, interagir avec autrui par l'inconscient collectif ; bien sûr qu'il faut comprendre une œuvre d'art, qu'elle peut susciter des interrogations, mais une œuvre d'art entièrement "cérébrale" n'en serait plus une.
Par contre parle une langue à quelqu'un qui ne l'a pas apprise et tu n'obtiendras rien...
Oui, mais ce que je voulais dire (et je n'oublie pas la suite de ton message pour autant) c'est que le droit, outre les idéologies de circonstances qui viennent s'y greffer, n'est qu'un emballage de la morale, une manière de la figer dans le temps (plutôt à court terme). Donc par la force des choses, la morale reste quelque chose de plus substantiel, la seule chose qui le soit un tant soit (trop) peu à vrai dire...
Oui tu as raison, il y a des constitutions tout ça... Je dirai simplement que je suis sceptique, selon moi il y a, avant tout, des interdits symboliques moraux, et le jour où un interdit symbolique saute, hé bien on peut sortir tous les articles qu'on veut, de n'importe quelle constitution... c'est irréversible.
La vie, elle, n'est pas clairement écrite (non c'est pas une pirouette), pour faire face aux situations qui se présentent à nous dans toute leur diversité, on a besoin de flexibilité et aussi de sensibilité. Et c'est peut-être ce qui nous manque aujourd'hui, on laisse tout passer sans retenue, et avec une indifférence qui confine souvent au cynisme.
Bien sûr que chacun a sa propre conception de la morale, je ne dis pas que c'est faux, ce que je trouve néanmoins significatif, c'est qu'on soit de moins en moins familiers de l'idée d'une morale qui s'inculque et de plus en plus de celle d'une morale qu'on choisit (et j'emploie volontairement ce dernier mot) ; ça, à mon sens, ça témoigne vraiment d'un manque de repères moraux dans la société.
Bah tant pis. :-b
Voilà encore un bel exemple de ce que j'essayais d'expliquer plus tôt :
aujourd'hui en Une d'indiemag, on lit "devenez un chef de police corrompu !"
A mes yeux c'est plus grave que quelques scènes d'action violentes.
Pourquoi faut-il dans un jeu que la police soit corrompue ? Ce n'était pas amusant de faire un jeu où on devient un bon chef de police ? Y'avait pas moyen de créer quelque chose de sympa sans entrer dans des dérives ?
http://www.theicehouse.fr
Au contraire, le jeu a l'air de s'orienter vers la satire. Ça semble davantage être une critique de la corruption au sein de la police, ce qui est plutôt pertinent. Le trailer en tout cas dresse très bien la ligne, de manière humoristique, entre ce qu'on attend de la police, et les travers que l'on peut y trouver.
Faire des jeux où tout est idéal est bien aussi, mais il est aussi nécessaire de retrouver les problèmes du monde dans la fiction. Et la satire est un bon procédé pour ça. Un peu comme les jeux de guerre : entre le jeu présentant une noble armée US libérant un pays des mains de méchants terroristes, et celui présentant l'horreur des conflits où finalement tous les camps sont coupables, lequel paraît a priori plus pertinent ?^^
Mes jeux sur itch.io
Mes vidéos sur Youtube
Mes reins sur ebay (pas encore disponible)
Ok merci pour l'info. J'avoue, je n'ai pas regardé le trailer, je me suis arrêté à la une du jour et son texte accrocheur.
http://www.theicehouse.fr
Bonjour, je dirais quelques chose de cours, qui concerne la question de départ, et je vous laisses ensuite reprendre votre discution
Pour ma part le jeux vidéo est un catalyseur il peut donc réveiller de la violence chez certains. Il ne faut donc pas écarter le jeu video lorsque l'on cherche les causes de certaines actions.
Le jeu, n'est pas le seul catalyseur sur cette planète, et l'Humains n'a pas attendu ce dernier pour trouver fois en la violence.
Et comme beaucoup de réceptacles à sentiments il peut éveiller aussi de nombreuse chose, dite, positives chez d'autres personnes.
Salut,
Le jeu vidéo n'est toujours qu'à ce jour une proposition : Voulez-vous jouer ?
Le film quant à lui s'impose à l'écran dans toutes les télévisions. Et l'action passive (regarder) qui en résulte ne donne pas le choix d'interagir avec ce que l'on voit, nous devons subir tôt ou tard. (Qui parmi nous n'a pas grandit avec la télévision ?)
Elle est encore aujourd'hui (la tv) "le miroir" de la société (même si ça commence à changer) et pour certains, le seul moyen d'être en contact avec le monde qui les entoure.
Et si la violence est proposée, c'est que le monde est ainsi "c'est la tv qui le dit" car le pouvoir de ce petit meuble en couleur a un pouvoir énorme sur les esprits et ce dès le plus jeune âge.
Il faut aller chercher/acheter le jeu qui répond à une pulsion instaurée au préalable, il ne s'impose pas. Le jeu est un "défouloir" émotionnel un "réceptacle à sentiments" comme tu le dis bien.
Ce n'est pas tant la violence dans les jeux vidéo qui est inquiétante mais plutôt comment tenter de minimiser l'influence de la violence dans le processus de création des concepteurs du jeu qui eux mêmes sont dépendants de ce qu'on leur a imposé. L'indépendance de création c'est d'abord faire abstraction du monde qui nous entoure (surtout de la violence extrême car il y a violence et violence), et ce n'est pas le plus facile, je l'accorde, surtout quand le marketing dévoyé est aussi un des principaux moteurs.
https://gameover.fr
J'avoue avoir du mal à comprendre cette idée que la télé nous imposerait des choses que l'on ne voudrait pas voir, du moins plus que le reste.
Enfin, on n'a pas forcément tous le même vécu, mais d'aussi loin que je m'en rappelle, je n'ai jamais allumé la télévision que pour regarder un programme précis (des films en général, pour lesquels d'ailleurs je programmais le magnétoscope à l'insu de mes parents quand j'étais petit, en effaçant des vielles cassettes en essayant d'estimer lesquelles passeraient inaperçues, voire en réenregistrant Ben Hur qui passait à la télé quelque temps après sur la cassette de Ben Hur que j'avais effacé précédemment ^^).
Après oui quand l'on regarde un film donné, on ne sait pas toujours ce que ce film va nous montrer, mais en même temps quand on joue à un jeu vidéo on ne sait généralement pas en avance exactement ce qu'il va s'y dérouler (surtout dans les jeux actuels qui ont tendance à développer de vraies narrations).
Mais bon, plus globalement c'est surtout la culture qui va influer l’inspiration des créateurs de JV (comme de toute façon pour le cinéma, la littérature, les séries télé...), la télé en est effectivement un reflet autant qu'un vecteur de diffusion, mais comme d'autres média au final. Ok elle sera peut-être un vecteur prépondérant pour certains, mais pas forcément pour d'autres pour qui p.ex. la culture pourra être plus concentrée sur les jeux vidéos, etc.
Oui tu as raison, aujourd'hui c'est un peu différent, je suis né en 1978 et le jeu même si il a forgé une partie de ma culture dès 1984 avait beaucoup moins de puissance médiatique qu'aujourd'hui et quant à la tv, pour y échapper... c'était très dur même si les parents l'interdisaient (week end chez un copain, vacances dans la famille etc etc...)
Pour le coup de Ben Hur, pas de chance, perso j'avais le droit Après tu as raison de souligner le vécu, je dirais même milieu social, étant moi même banlieusard, je n'avais pas les mêmes influences amicales et les mêmes références culturelles que d'autres (d'où peut-être découle subjectivement mon avis sur la question)
Mais pour prendre un exemple au hasard, les créateurs de Doom, ID software sont nés dans le début des années 70. Et quand on regarde leur inspiration, elle est en grande partie cinématographique (Alien, Terminator, La mouche).
Le premier jeu auquel j'ai joué "Kung fu master" était aussi inspiré d'un film "Soif de justice" avec Jackie Chan et Samo Hung.
Donc même lorsque notre culture est concentrée sur les jeux vidéo, elle découle indirectement du cinéma, en a adopté les codes scénaristiques. Peu à peu et surtout grâce aux jeux indés qui pour certains élèvent vraiment le niveau, ils s'émancipent aujourd'hui. Heureusement.
Edit: et les jeux bourrins étaient sans doute plus facile à concevoir et correspondaient à une demande, plus il faut réfléchir (gros hélas) et moins cela intéresse. C'est là la grande mission des jeux vidéo (et surtout indés ! ), tenter de vraiment faire réfléchir le plus grand nombre, à la limite du sacerdoce.
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