The Journey of Me : sentiments d’un héros de jeu vidéo

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Rédigé par Avorpal, publié le 29/07/2015, modifié le 31/08/2016
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Un héros de jeu vidéo a-t-il une conscience et des sentiments ? Quand vous autres, joueurs derrière votre écran, lui ordonnez de tuer et de piller sans vergogne, reste-t-il insensible à toute cette violence ? C’est en partant de ce postulat que The Journey of Me s’illustre pendant une petite quinzaine de minutes. Et si le jeu est court, il n’en reste pas moins réussi en tous points !

Notre héros est un prince siégeant fièrement sur son trône par un soir de pleine lune et savourant la vie simple et confortable qui lui est offerte. Seulement voilà, un drame va complètement ruiner sa vie : votre intervention. En tant que joueur, vous êtes là pour jouer n’est-ce pas ? Alors vous suivez les instructions que l’on veut bien vous dévoiler et vous prenez en main ce personnage qui semble complètement déboussolé par ce qui lui arrive.

Après tout, une force mystérieuse qu’il ne comprend pas est en train de le mener comme une marionnette et cela n’a rien de très plaisant. Tandis que nous progressons, les clins d’œil s’entassent : une bombe en notre possession permet de déblayer le passage (coucou Zelda), des pièces d’or sont éparpillées un peu partout (salut Mario)…

Et puis, après quelques minutes de jeu, notre prince commence à comprendre l’entourloupe à la suite d’un événement dont nous vous laissons le soin d’en découvrir la teneur. Il sait que vous êtes là, que vous le possédez et cela le rend fou de rage. Encore une fois, pour ne pas spoiler, nous éviterons de vous révéler la manière dont il compte se venger de vous mais croyez bien que cela vaut largement les quinze minutes que vous lui accorderez.

Développé par une équipe d’étudiant de l’école e-artsup à Paris, un prototype avait été originellement conçu pour une campagne marketing fictive avant d’être finalisé avec le résultat que nous connaissons aujourd’hui. Court, gratuit et bien foutu, The Journey of Me est une belle réussite. Bravo aux créateurs !

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