Test - Lyne, faites le lien !

Si vous avez aimé Hexcells, Kami ou encore Strata, peut être avez vous envie d'un nouveau jeu du même genre à vous mettre sous la dent ? Si oui, il est fort probable que ce Lyne ait de quoi vous taper dans l'oeil. Design épuré, concept simple mais qui offre de nombreuses possibilités de level design, voyons voir ce que le nouveau jeu de Thomas Bowker a dans le ventre ! 

Faites le lien !

De base, Lyne est un jeu qui fait dans la simplicité. Graphiquement très sobre, il est fait uniquement de formes géométriques qu'il faudra relier entre elles en allant d'un point A à un point B en suivant une des 8 directions proposées. Il en existe plusieurs types : les "pointées" qui feront office de départ et de fin pour la trajectoire que vous allez dessiner, les "normales" par lesquelles il faudra impérativement passer pour terminer un niveau et enfin les "passerelles". Enfin, Lyne suit quelques règles très strictes qui lui assurent une certaine complexité. En effet, il n'est possible de créer un trait qu'entre deux éléments de même nature et il est interdit de croiser les liens. Le principal enjeu sera donc bel et bien de définir les différents chemins permettant de relier entre eux toutes les formes de même nature.

Du contenu en pagaille, mais...

Si les 25 premiers niveaux peuvent sembler trop aisés, avec en moyenne deux secondes utilisées pour résoudre chacun d'entre eux, les choses se compliquent assez rapidement. Les éléments de type "passerelle", permettant de croiser les différents types de trajectoire, donnent lieu à quelques petites folies qui viendront titiller votre logique. Plus de 100 niveaux composent Lyne, de quoi occuper quelques heures avec en plus la promesse des developpeurs (pour le moment bien tenue) d'en proposer quotidiennement de nouveaux packs. Du contenu à foison en gros, qui peut être un argument de poids pour qui aime rentabiliser son argent en temps de jeu. Hélas, à trop chercher la quantité on notera, au fil des parties, un level design inégal. Alors qu'on pourrait s'attendre à une difficulté progressive et une complexité grandissante, Thomas Bowker nous sert un éventail très large de stages qui se répètent beaucoup dans la deuxième moitié du jeu.