Le top de l'année 2019 de... Lussyole

Rédigé par Lussyole, publié le 01/01/2020, modifié le 13/01/2020
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On continue la sélection 2019 des jeux indés ayant marqué l'équipe du site avec celui de Lussyole, qui travaille à mettre jour les fiches de jeux lorsque quelques annonces sont faites. Si les jeux détentes sont vos préférés, cette liste de jeux pourrait bien vous plaire !

Jeux achetés pas encore faits

Planet Zoo

Il y a plusieurs années maintenant, je découvrais Zoo Tycoon premier du nom qui m’occupa de nombreuses heures pour tenter de faire quelque chose de joli, respectueux pour les animaux, mais rentable également. Je n’en suis pas certaine, mais je crois que c’est le premier jeu de gestion auquel j’ai joué.

Il y a quelques années maintenant, sortait Planet Coaster. Je n’ai jamais fait les jeux Roller Coaster Tycoon, mais je n’ai pas hésité à acheter ce jeu car de tous les jeux de gestion “tycoon” auxquels j’ai joué, c’est celui qui me rappelait le plus Zoo Tycoon, et même si la gestion d’un parc d’attraction ne m’attirait pas plus que ça, tout ce que le jeu proposait était fou en terme de personnalisation ; c’est peut-être même trop parfois, on peut vite se sentir perdu. Malgré tout j’ai apprécié mes heures passées dessus pour aménager mes parcs, satisfaire les besoins des visiteurs, etc.

Alors quand Frontier Developments a annoncé travailler sur un jeu de simulation de Zoo, Planet Zoo, mon engouement a été très fort, d’autant plus que le jeu met en avant la préservation des animaux et leur réintroduction dans leur milieu naturel, ce qui est un aspect qui me plait beaucoup et qui me semble très important. Malheureusement pour moi, même si j’ai soutenu le jeu dès sa sortie en l’achetant et l’ai testé le temps du tuto, mon PC actuel ne me permet pas d’apprécier ce jeu dans de bonnes conditions. Malgré tout, ce que le tutoriel m’a montré, j’ai pu retrouvé ce qui me plaisait dans Zoo Tycoon et j’espère pouvoir en faire mon jeu de 2020.


Children of Morta

Voilà un jeu dont je vous parle chaque année dans mes attentes pour l’année suivante, et ça depuis mon tout premier top de fin d’année sur IndieMag en 2015. Il est enfin disponible, mais j’ai souhaité avoir une version physique du jeu sur Switch, qui m’est arrivé il n’y a que peu de temps et donc, je ne l’ai pas encore fait.

Malgré tout j’avais testé la démo rendue disponible quelques temps avant sa sortie, et pour ma part elle m’avait convaincue, alors que le temps passant, ainsi que l’attente, je craignais d’être déçue. Je sais qu’il n’a pas réussi à séduire tous les joueurs, mais je reste confiante sur le fait que je passerais un très bon moment lorsque je le ferais.

 

Les 3 jeux préférés de Lussyole en 2019

My Time at Portia

“Changer de vie, changer d’amour, changer d’amis, balayer tout, changer de vie”, c’est sûrement en pensant à cette chanson de François Valéry que le personnage nous incarnons est arrivé dans la petite ville de Portia s’installer dans le vieil atelier de son père.

Bien que disponible dès 2018, My Time at Portia n’est sorti d’accès anticipé qu’en début d’année. Après un début difficile pour rentrer dans la routine proposée par le jeu, qui change des jeux de “ferme” auxquels je suis plus habituée, en m’obstinant un peu j’ai fini par tomber sous le charme et les heures se sont très vites enchaînées.

J’ai aimé l’histoire que propose le jeu (bien que cousue de fils blanc), même si je suis plus habituée et attirée vers des jeux qui nous permettent de créer notre propre histoire (comme Stardew Valley par exemple), la routine quotidienne se révèle plutôt agréable et l’histoire qui se déroule permet de la casser et de la modifier régulièrement afin de remplir nos objectifs.

Le jeu n’est pas irréprochable pour autant, je pense notamment au farming de certaines ressources dans les grottes qui manquent d’intérêt ou bien les donjons qui veulent proposer des combats et donc de l’action mais ce n’était pas ce que je recherchais dans ce genre de jeu, et je n’ai pas trouvé ça des plus plaisant. Malgré tout j’ai passé un très bon moment sur le jeu, les heures défilaient à une vitesse folle.


Oxygen Not Included

“Ils piochent, pic pac pic pac pic pac, dans l'astéroïd jour et nuit, ils piochent, pic pac pic pac pic pas, il en va de leur survie !”

On m’a offert Oxygen Not Included en février 2017, au début de son accès anticipé, et je l’ai testé pendant quelques heures, pour me faire une idée plus précise de ce qu’il voulait proposer et me rassurer sur certaines autres (j’avais notamment peur qu’il soit trop complexe pour qui ne suivait pas en cours de physique-chimie puisqu'il nécessite de gérer entre autres les fluides et les gaz pour permettre à notre colonie de rester en vie). Puis je ne l’ai plus touché jusqu’à ce qu’il sorte pour de bon cette année.

Il m’a totalement conquise. Il est très addictif et apporte une bonne dose de challenge car tout peut tourner au vinaigre en un temps record suite à une petite erreur de notre part. D'ailleurs c’est un jeu que je ne peux que recommander si on aime le genre, mais aussi si on a du temps pour s’y investir pour découvrir toutes les mécaniques et les subtilités, car sinon je crains qu’il puisse être frustrant de voir ses colonies mourir les unes après les autres par notre faute


Islanders

Pas de maison bleue à adosser à une colline dans ce city builder minimaliste, mais un de mes jeux détente de cette année, qui risque de se retrouver pour les années à venir dans les jeux que je relance régulièrement. Sur une île aux couleurs chatoyantes, il nous faut placer les bâtiments qui nous sont donnés judicieusement, puisque tous ne sont pas compatibles entre eux, le tout afin d’accumuler assez de points pour passer d’îles en îles.

Ce que j’apprécie dans Islanders, c’est que même s’il nous demande un peu de réflexion, rien n’est vraiment frustrant, même lorsque l’on échoue à obtenir le nombre de point demandé et que notre carrière d’architecte-urbaniste s’arrête. Sans parler de l’OST et des graphismes qui donnent une atmosphère très calme et plaisante.

Malgré tout, le jeu peut devenir redondant jusqu’à faire un “game over”, on fait vite le tour des bâtiments disponibles dans le jeu et seules les îles que l’on enchaîne apportent un vent de fraîcheur dans notre progression. Mais une partie de temps à autre reste fort agréable et le jeu à un petit goût de “reviens-y”.

 

Ce jeu qui m’a déçu

Swag & Sorcery

Après nous avoir proposé Punch Club et Graveyard Keeper, j’attendais mieux de la part de Lazy Bear pour leur troisième jeu Swag & Sorcery. Malheureusement jeu se veut être proche d’un idle game mais en a oublié les bons côtés. Les heures passent mais rien ne peut s’automatiser, il faut rester présent pour cliquer, le farm est lent et répétitif à souhait, et la progression n’apporte pas de satisfaction comme c’est généralement le cas dans ce genre de jeux. Le jeu semble avoir reçu des mises à jour, et je lui redonnerai peut-être sa chance un jour, mais j’espère surtout que la prochaine création du studio Lazy Bear saura me plaire autant que leur deux premiers jeux.

 

Ce jeu auquel je joue encore en 2019

The Binding of Isaac Rebirth / Afterbirth

Les années passent ainsi que les sorties des jeux, et pourtant chaque année je reviens toujours sur une petite poignée de jeux : Stardew Valley, Mini-Metro, Reigns, Slime Rancher, etc. que je vous ai cité les années précédentes et auxquels je reste fidèle.

Malgré tout cette année le jeu sur lequel je suis le plus revenu et dont j’ai encore pas mal fait grimper les heures de jeux, frôlant presque avec les 1000 heures de jeu total en cette fin d’année c’est The Binding of Isaac Rebirth (et son DLC Afterbirth).

C’est un jeu que je n’ai jamais cité il me semble et pourtant je reviens dessus par période quasiment chaque année ; même si je dois bien avouer qu’une mise à jour du jeu a ajouté des équilibrages qui m’ont fortement déplus au point de ne plus vouloir jamais lancer le jeu, mais c’était sans compter sur une version du jeu qui, elle, ne sera jamais mise à jour normalement et sur laquelle je peux retourner quand je veux pour retrouver la difficulté d’origine.

Ce que j’aime dans ce jeu, c’est le dépassement de soit qu’il m’apporte, par le fait qu’il m’est impossible de jouer à des jeux twin stick, mais ici j’y arrive puisqu’il permet de tirer nos projectiles via les boutons de la manette, même si cela me demande une dose élevée de concentration. J’aime aussi créer ma chance en réussissant à bien jouer parfois ainsi que par certains choix que je fais. Il est tellement plaisant de partir de rien et de se créer un “build” totalement fou, ou avoir une “run” malchanceuse et pourtant réussir à enchaîner les étages pour finalement battre le boss que l’on choisit d’aller affronter. Ce sentiment de fierté envers moi-même qu’il m’apporte par moment est la chose pour laquelle je reviens souvent sur ce jeu maintenant que je me suis réconciliée avec, et aussi la raison pour laquelle je ne suis pas prête de le lâcher.

 

Les 3 jeux les plus attendus de Lussyole pour 2020

Je dois bien avouer que je n’ai pas vraiment d’attente pour l’année qui arrive. Je me suis demandée il y a peu si je ne souffrais pas d’une certaine lassitude ou si en ce moment les créateurs sont un peu plus frileux pour proposer des choses nouvelles, des concepts étonnants, des gameplays émergeant, des graphismes hors du commun. Ou bien c’est peut-être un mélange des deux. Quoiqu’il en soit, j’avoue que depuis plusieurs mois rien dans les annonces ou dans les sorties ne m’a émerveillé, ne m’a rendu impatiente.

Néanmoins il y a trois jeux qui sont en accès anticipé en ce moment ou annoncés que j’ai envie de faire une fois qu’il seront terminés :

Nanotale - Typing Chronicles

En 2016, je plaçais Epistory dans mon top des jeux pour cette année là. C’est donc en toute logique que lorsque Nanotale à été annoncé, la nouvelle m’a tout de suite réjouie. Les jeux de typing sont très rares, et avec une traduction en français encore plus. Sans parler de la direction artistique de ce second jeu qui, bien que différente, est tout aussi belle et enchanteresse que celle d’Epistory. J’ai hâte de découvrir l’aventure qui nous sera proposé et de faire chauffer mon clavier pour la mener à bien.


Foundation

Foundation est un city builder qui se détache des grilles habituelles que l’on connaît généralement dans ce genre de jeux. Basé à l’époque médiéval, il nous faudra, en tant que seigneur, créer notre village sur des terres vierges de toute civilisation.

L’accent semble être mit sur les déplacements des villageois qui à terme définiront d’eux même des quartiers, ou bien sur la possibilité d’avoir des monuments uniques selon ce que nous choisissons d’ajouter comme éléments à une construction. Je trouve cela très intéressant et je suis curieuse de voir ce qu’il donnera dans sa version finale.


Littlewood

A la croisée entre un city-builder, un RPG et une simulation de vie, Littlewood nous met dans la peau d’un héro qui après avoir vaincu un grand méchant, se retrouve amnésique dans ce qui semble être sa ville natale, ville qui a été totalement détruite. Il nous incombera de reconstruire cette ville, et j’imagine, retrouver la mémoire pour en apprendre plus sur ce grand méchant et des aventures que nous avons eux avant de nous reconvertir en architect.

Si le jeu ne semble pas avoir de grandes ambitions, j’ai confiance dans le fait qu’il sera un très bon divertissement.

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