La difficulté. Souvent la raison d'achat de bien des joueurs avides de challenge qui cherchent un jeu résistant à se mettre sous la main. De Eryi's Action à You Wanna Be The Guy, ce sont quelques dents et manettes qui se sont cassées et The Impossible Game compte bien poursuivre le mouvement.
Juste un doigt
Adieu complexité, bonjour efficacité ! The Impossible Game ne se joue qu'avec un bouton et propose un système proche du runner. En effet, il ne sera question ici que de sauter au bon moment, au moyen d'un clic de souris ou de la touche espace. À vitesse constante, il faudra sauter par dessus des pics, éviter des obstacles mais aussi passer de plateforme en plateforme avec un timing aussi sec qu'un pet de momie. Si les maîtres du skill ayant atteint le huitième sens et un stade de sagesse infini pourront tenter de terminer les niveaux "pour de vrai", le commun des mortels aura le plaisir de se heurter au mode entrainement qui permet de poser autant de checkpoints que l'on veut afin d'appréhender tous les pièges qui lui sont tendus. Seul bémol, la musique originale se voit alors remplacée par une piste son molle du genou et pas forcément attrayante.
Furstration quand tu nous tiens.
Si de base le concept a de quoi séduire, on se heurte rapidement à deux défauts du soft. Déjà, même si réussir a toujours quelque chose de grisant, il faut bien avouer que l'entrainement nécessaire à l'apprentissage des niveaux n'a rien de gratifiant. Là où un Super Hexagon nous sert une musique dantesque et un chrono donnant toujours envie de mieux faire, on n'aura ici que le mode entrainement qui n'a rien de palpitant. De plus, on ne pourra pas vraiment parler de talent d'exécution ici mais plutôt de parcoeurisme qui n'a ici rien de fun. Ce sont 5 stages qu'il faudra connaître sur le bout des doigts, sans score ou timer pour amplifier sa motivation... Dur. Esthétiquement, le minimaliste peut parfois payer mais hélas The Impossible Game ne se démarquera pas non plus par cet aspect. Au final, le seul élément qui sort un peu du lot est la présence d'un éditeur qui permet de s'adonner aux plaisirs de la création, même si les possibilités de level design ne sont pas forcément nombreuses.
Comments
Ben surtout qu'à côté de ce jeu, y'a Bit Trip Runner 2 qui est plus abouti
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Quelle différence (à part le prix quintuplé) avec la version à moins d'1€ sur le XBLIG sortie il y a des années ?
Sacrément inintéressant je trouve. :/
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Le principe est super vieux, une série de jeux flash gratuit l'exploite : "Space is key" (http://armorgames.com/play/10912/space-is-key)
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Ca existait même probablement encore bien avant ça. Le problème, c'est pas le principe du jeu mais c'est qu'il manque de la pointe d'originalité qu'un Bit Trip propose par exemple.
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Merci At0 pour ce test !
On se trouve ici devant un cas d'école, que tout game designer se doit d'apprendre.
Il ne faut pas confondre difficulté bête et méchante et difficulté intéressante et enrichissante.
Je prends en exemple la série des Souls (Dark Souls 1 et 2 que j'ai fait). Dans ces jeux d'une difficulté (très) élevée le joueur ne se sent pas bêtement frustré car le jeu te récompensera d'une manière juste si tu es bon.
Un jeu dur mais juste, c'est ce qu'il faut.
Un jeu comme I wanna be the guy c'est juste idiot comme difficulté.
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