Sorti très discrètement le 11 Mars 2015, Ori and the Blind Forest a su séduire une grande partie des ses acquéreurs en proposant un jeu de plateforme typé "metroidvania" dans un univers visuel très naturel. Après le magnifique Dust, Ori arrive-t-il à enrichir le jeu de plateforme 2D ?
Après le prologue pouvant être passé, ce qui est dommage car il est censé jouer dans le drama, vous vous retrouvez aux commandes de Ori, un des enfants de l'arbre mère. L'histoire ne cherche pas à être compliquée ni pleine de rebondissements puisqu'elle justifie avant tout le gameplay et le design du jeu. Vous incarnez une créature, perdue lors d'une tempête, qui doit sauver la forêt de la perte de contrôle de plusieurs éléments. Tout ceci est prétexte à nous faire voyager d'une forêt enchantée à un volcan en passant par une montagne de givre. Si le jeu se déroule majoritairement dans les bois, la direction artistique est telle que chaque niveau vous semble unique et ne vous permet pas de vous lasser de la vue enchanteresse.
À la manière d'un Metroid, le jeu vous propose des améliorations pour le personnage: des pouvoirs essentiels pour avancer et des améliorations dissimulées sur la carte. On retrouve donc des augmentations de vie ou d'énergie. Cette dernière vous permettant d'utiliser votre attaque chargée, passer des portes ne s'ouvrant qu'avec deux ou quatre sphères d'énergie et aussi placer un lien d'âme vous donnant la possibilité de sauvegarder. Vous pouvez récupérer des points d'expérience, en tuant des ennemis, que vous pourrez dépenser dans un arbre de compétences à trois branches : combat, utilitaire et efficacité. Si ces descriptifs ne vous évoquent rien, il s'agît simplement et respectivement d'augmenter votre force au combat, de faciliter votre perception des objets à ramasser et d'améliorer les liens d'âme.
En effet, sous ses airs de plateformer "classique", Ori and the Blind Forest cache un aspect die and retry terriblement bien exploité. Si les puits de sauvegarde sont rares dans le jeu, ce n'est pas un hasard: le jeu se montre punitif. Le manque de lisibilité vous ne permet pas de bien distinguer certains projectiles, la disposition des ennemis, leur cadence de tir et parfois même le personnage (blanc sur un fond cyan par exemple). De ce fait vous allez mourir très souvent. Les liens d'âmes seront vos seuls amis puisqu'il faudra les placer judicieusement afin de ne pas se retrouver sans énergie pour la suite du niveau, quand bien même certains décors destructibles donnent un à deux points d'énergie. Vous devrez donc être précis dans votre exécution afin de ne pas succomber et recommencer en boucle.
Ori and the Blind Forest est un jeu qui en met plein la vue et parfois trop, perdant en lisibilité. À défaut d'une histoire peu inspirée, le jeu propose une durée de vie de sept à huit heures si vous souhaitez tout collecter. Avec un gameplay nerveux et fluide ainsi qu'une direction artistique très soignée, il reste un bon métroidvania.
j'avais lu dans un webmag qu'il devait sortir sur 360. Et puis dans un autre, que sur ONE et PC. Alors 360 ou pas ? Merci, si tu connais la réponse.
D'après JVC (oui tu sens la référence de fou) il est sorti sur 360, ONE et PC. Perso j'y joue sur PC avec une manette 360 ce qui est amplement suffisant !
Développeur (jeu et web), musicien, scénariste et joueur passioné
Mon site : http://www.lignusdev.com
Mon projet web : http://www.weeklytask.com
Il doit prochainement sortir sur 360, dans le courant de l'année mais j'en sais pas plus.
http://pixlretro.blog4ever.com/
En tout cas, j'ai fini par le prendre et il tourne pas mal malgré ma config un peu juste (core i7 3630QM 2.4Ghz, 8 Go ram et surtout une nvidia NVS5200M qui n'est absolument pas prévu pour le jeu puisque PC de boulot). Comptez du 25 à 30 fps pour du 1920x1080 et du 60fps relativement constant pour du 1280x1024.
Ca fait plaisir de voir des jeux récents aussi jolie tourner sur des config modestes.
Bonne pioche!
La réponse est toujours 42!