@Alayric : en même temps, comment louper le moindre épisode???
@Iosword : Excellent Et au moins il y a la référence de l'étude citée. Par contre, ils se sont gourés en mettant le lien. Le bon est là : http://www.cahiers-pedagogiques.com/L-impact-des-loisirs-des-adolescents-sur-les-performances-scolaires
Je lirai ça attentivement un peu plus tard, et rien que pour rigoler (on s'amuse comme on veux), je demanderai bien un rectificatif à RTL sur leur article en disant que je ne retrouve pas leur source et que des études plus récentes remettent en cause leur affirmation. Je serai curieux de voir si j'obtiendrai au moins une réponse de leur part.
J'ai quand même un petit soucis vis à vis de l'article du SNJV. En regardant la photo... les ados de 14 ans jouent toujours à la Game Cube???
"Voler est d'une simplicité biblique, si tu ne sais pas comment t'y prendre. C'est le truc important : ne pas être du tout sûr de savoir comment on s'y prend"
Ricky Gervais avait fait une belle comparaison là dessus :
Quand quelqu'un meurt, il ne pleure pas, car il ne perçoit pas son propre deuil. C'est uniquement tout son entourage qui s'en rend compte… Quand quelqu'un est stupide, c'est la même chose.
Je n'ai pas lu tous les articles de ce sujet mais pour rebondir sur le sujet, voici un reportage récent de la chaîne principale suisse (en espérant qu'on peut le regarder facilement depuis la France): http://www.rts.ch/video/emissions/temps-present/5963857-les-jeux-video-a-la-conquete-du-monde.html
C'est encore édifiant sur les poncifs du genre et le biais clair du commentateur en voix off.
Malgré quelques idées intéressantes de sujets, voici malheureusement encore un mauvais exemple de reportage sur les jeux vidéos.
Je vous laisse juger par vous même, surtout les 10 premières minutes.
La deuxième partie est intéressante. J'ai appris des choses sur les droits civiques en guerre (il est vrai très mal représenté dans les gros jeux du genre, où on glorifie surtout la violence), et les utilisations pédagogiques du jeu, ou comme outil social.
Mais en dehors de ça, le reportage se focalise en effet sur les problèmes d'addiction au jeu-vidéo dans un premier temps (même s'il relativise avec des gens qui connaissent mieux la question, mais garde un avis biaisé), puis ne s'intéresse au jeu qu'en temps qu'industrie. L'aspect culturel est largement ignoré : quand les studios montrent l'attention qu'ils portent au contenu du jeu, c'est présenté comme des moyens d'immerger davantage le joueur et de capter son attention (alors qu'avant tout c'est une DA qui est soignée). Et seuls les plus gros représentants sont montrés (Ubi, EA, Diablox9). En fait, le jeu-vidéo est traité comme le fast-food : c'est mauvais pour la santé, mais c'est une industrie colossale, et ça a des avantages ici et là.
De même, ça y va dans la mauvaise foi, en présentant GTA V et Call of avec les scènes qui ont justement fait polémique (respectivement celle de torture, et la fusillade dans l'aéroport). Et cette manie de vouloir mettre en conflit le jeu-vidéo et le cinéma ou la musique… Même le vendeur y va de son petit mot, comme quoi un média détrônerait l'autre. Même cirque que la télé et la littérature. Mention spéciale à la conclusion où le jeu serait « à la conquête de la réalité » (sans mention de l'Oculus Rift, rooh).
Ce qui me surprend, c'est que le reportage utilise quand même des images de jeu qui relativiseraient complètement le discours… Mais n'en parle que très peu, voire pas du tout ! Genre y a un petit passage de Stanley Parable juste quand ça parle d'addiction, mais sans même mention du jeu, alors que pour le coup ce serait un exemple approprié pour parler du sujet ! x) (c'est à se demander si c'est volontaire ou non) Pareil pour Journey qui apparaît, Wind Waker, même Mario ou Minecraft… Mais non, le reportage a beau porter sur les jeux vidéo, il ne parle jamais des jeux en eux même. Uniquement les conséquences, et tout ce qui l'entoure. Les rares descriptions donnés sont du genre « X est un jeu où le joueur tue des gens ». :/
En vous lisant j' ai eu l' impression que ce reportage allait être un énième lynchage envers le jeu vidéo et les joueurs, mais étonnamment cette émission est un véritable plaidoyer pour le jeu vidéo.
Il commence effectivement par des exemples d' ado à la pratique soit excessive soit inquiétante, et cela pour mettre en évidence l' importance du rôle des parents qui se doivent d' accompagner leurs enfants dans ce loisir. Un point de vue on ne peut plus responsable. Même le spécialiste n' ose ensuite rapporter ces comportements à l' addiction. Ca dure 10 minutes mais ensuite c' est un vrai tapis rouge qui est déroulé pour le jeu vidéo.
On y parle de cette industrie, n°1 désormais, mais aussi des moyens requis pour ce genre de productions, comparables voir supérieurs au cinéma encore une fois (épisode Ubisoft). Avec Dx9 on a la thèse expliquant que le jeu vidéo côtoie le sport (zlatan) ou les évènements populaires (salons). Ca fait partie de la culture, pas la meilleure partie certe mais une culture pop, donc indéniable.
On parle ensuite du jeu vidéo comme moyen de resociabilisation, comme moyen d' apprentissage, de motivation au travail.
Une scientifique relativise sur le fait que les cerveaux soient modifiés par le jeu voir même valorise les bénéfices de ces modifications du cerveau. Cerveaux des jeunes, mais aussi des moins jeunes: améliorations de la vue chez les retraités, regain d' activités physiques et sociales...
En fait je ne vois qu' un truc franchement flippant c' est que cette phrase du "jeu qui part à la conquête de la réalité" soit une réelle prédiction. Un monde où toute relation avec les autres serait précédé par ce rapport à l' écran...
Après que l' on ait une autre vision de comment présenter le jeu vidéo, c' est normal, on est des joueurs. Et ce documentaire ne nous est clairement pas adressés, mais je ne vois aucunement un mépris là dedans, bien au contraire...
Bon, pas le temps de regarder pour l'instant la petite heure que dur ce reportage, mais l'intro est loin d'annoncer un Nème pamphlet sur le sujet:
"Vous allez le voir, (...) au-delà des clichés, les jeux-vidéos consommés avec modération sont excellents pour le cerveau et les réflexes, et leur univers créatif est tout simplement le plus excitant depuis l'invention du cinéma"
Y a bien pire en effet, et c'est loin d'être négatif. Mais ça ne présente pas le jeu-vidéo autrement que comme "un machin dont les gamins sont accros".
Si ça se contentait de parler de l'industrie, ça passerait. Mais le reportage parle un peu du jeu-vidéo en lui-même, mais uniquement sous ses aspects les moins intéressants. Un peu comme si on résumait le cinéma à Michael Bay, ou la gastronomie à McDo. Je trouve dommage de ne montrer que les bénéfices mercantiles et pratiques du jeu-vidéo, et de ne regarder la création que dans ces optiques (faire beaucoup de dépenses pour en mettre plein la vue comme au cinéma, étudier les mécaniques qui captivent les joueurs, concevoir des moyens de financement qui rapportent le plus…).
Ce n'est pas complètement noir, et ça a le mérite de ne pas faire une guerre au jeu-vidéo. Mais ça ne montre que ce visage là du média : une grosse industrie, dont les enfants s'adonnent parce que ça leur donne l'impression « d'entrer dans des mondes virtuels », qui a du marketing similaire au cinéma et au sport, qui s'utilise aussi à des fins sociales ou pédagogiques par endroits. Ça reste un peu facile à mon sens, et pas vraiment flatteur. :/
Le premier sujet, avec l'ado et sa mère est juste détestable : on a l'impression d'assister à un de ces "témoignages" diffusés dans des émissions style confessions intimes, où on a l'impression que tout est fabriqué par la production et où il est clair qu'il a été demandé aux témoins de rejouer leur propres rôles, au risque de paraître caricatural, pour les besoins du reportage.
Heureusement ça ne dure pas longtemps, et je trouve même que le reste n'est pas si mal. OK, on tombe parfois dans des gros clichés, la plupart des sujets ne sont pas traités en profondeur puisque les journalistes ont essayé d'en traiter un maximum, mais j'ai réussi à être intéressé.
Par exemple, le passage chez Ubi Montréal aurait pu être passionnant : j'aurai aimé avoir beaucoup plus de détails sur la création des jeux, mais j'ai été un peu chagriné de constater que le commentateur se bornait essentiellement à mettre en avant les procédés servant à mettre en avant l'addiction chez le joueur sans jamais parler de la partie artistique. Pourtant pour un beau jeu comme Assassins Creed, je pense justement que c'est un juste équilibre entre les deux qui parvient à captiver le joueur : Dommage.
J'ai pas mal aimé le passage sur les FPS aussi (même si je n'aime pas ce genre de jeux) : on nous balance tout un tas de clichés sur Call of, mais au bout du compte l'interview avec ce spécialiste du droit humanitaire et son implication dans le développement de certains jeux était vraiment intéressante et de la même manière que précédemment, j'ai été un peu déçu que le sujet ne soit pas plus approfondis. Il aurait été super d'avoir les points de vue de divers consultants et leur impacts dans le développement d'autres jeux.
Enfin, j'ai été presque choqué par l'interview de ce spécialiste du Free To Play. Il nous balance fièrement que 80% des gens ne paieront jamais pour utiliser ses soft mais qu'au final certaines personnes pourraient dépenser 100000€ par an. C'est à dire beaucoup plus qu'une paye lol, mais au final même s'il grossit le trait, il est en train de nous raconter qu'il est très heureux de se faire se la plus grosse part de sa marge sur l'addiction d'une partie de son public. Ben wai, lorsqu'on est capable de dépenser toute sa paye, de s'endetter, etc pour jour à des jeux (vidéos ou autres, jeux d'argents etc), c'est qu'on a atteint un point où il serait bon de consulter... Et pourtant le commentateur ne semble pas relever outre mesure alors qu'il ne lésine pourtant pas sur l'utilisation du mot "addiction". Etrange.
Pour finir, je comprends que Itooh soit un peu chagriné par le fait qu'on nous montre Journey et Stanley parable sans les citer (et d'autres choses) mais je trouve que ce reportage se dirige doucement vers quelque de mieux. Les journaliste ont réalisé un effort surhumain pour relativiser le discours préconçu avec lequel on nous rebat les oreilles depuis 20 ans. D'ailleurs, quand je regarde ça, je me demande quel impact a eu la production sur le reportage, notamment avec la première partie témoignage choc qui est assez en décalage avec le reste... Est ce que les auteurs du reportage la souhaitait vraiment...?
En tout cas, merci à Concepgame pour le lien.
"Voler est d'une simplicité biblique, si tu ne sais pas comment t'y prendre. C'est le truc important : ne pas être du tout sûr de savoir comment on s'y prend"
@Alayric : en même temps, comment louper le moindre épisode???
@Iosword : Excellent Et au moins il y a la référence de l'étude citée. Par contre, ils se sont gourés en mettant le lien. Le bon est là :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/L-impact-des-loisirs-des-adolescents-sur-les-performances-scolaires
Je lirai ça attentivement un peu plus tard, et rien que pour rigoler (on s'amuse comme on veux), je demanderai bien un rectificatif à RTL sur leur article en disant que je ne retrouve pas leur source et que des études plus récentes remettent en cause leur affirmation. Je serai curieux de voir si j'obtiendrai au moins une réponse de leur part.
J'ai quand même un petit soucis vis à vis de l'article du SNJV. En regardant la photo... les ados de 14 ans jouent toujours à la Game Cube???
"Voler est d'une simplicité biblique, si tu ne sais pas comment t'y prendre. C'est le truc important : ne pas être du tout sûr de savoir comment on s'y prend"
À quoi bon s'intéresser à quoi que ce soit après Melee, SoulCa IV et TimeSplitters ?
Mes jeux sur itch.io
Mes vidéos sur Youtube
Mes reins sur ebay (pas encore disponible)
L'homme se croyant intelligent est souvent le plus con!
*signe*
Ricky Gervais avait fait une belle comparaison là dessus :
Quand quelqu'un meurt, il ne pleure pas, car il ne perçoit pas son propre deuil. C'est uniquement tout son entourage qui s'en rend compte… Quand quelqu'un est stupide, c'est la même chose.
Mes jeux sur itch.io
Mes vidéos sur Youtube
Mes reins sur ebay (pas encore disponible)
Je n'ai pas lu tous les articles de ce sujet mais pour rebondir sur le sujet, voici un reportage récent de la chaîne principale suisse (en espérant qu'on peut le regarder facilement depuis la France):
http://www.rts.ch/video/emissions/temps-present/5963857-les-jeux-video-a-la-conquete-du-monde.html
C'est encore édifiant sur les poncifs du genre et le biais clair du commentateur en voix off.
Malgré quelques idées intéressantes de sujets, voici malheureusement encore un mauvais exemple de reportage sur les jeux vidéos.
Je vous laisse juger par vous même, surtout les 10 premières minutes.
Conceptgame
La deuxième partie est intéressante. J'ai appris des choses sur les droits civiques en guerre (il est vrai très mal représenté dans les gros jeux du genre, où on glorifie surtout la violence), et les utilisations pédagogiques du jeu, ou comme outil social.
Mais en dehors de ça, le reportage se focalise en effet sur les problèmes d'addiction au jeu-vidéo dans un premier temps (même s'il relativise avec des gens qui connaissent mieux la question, mais garde un avis biaisé), puis ne s'intéresse au jeu qu'en temps qu'industrie. L'aspect culturel est largement ignoré : quand les studios montrent l'attention qu'ils portent au contenu du jeu, c'est présenté comme des moyens d'immerger davantage le joueur et de capter son attention (alors qu'avant tout c'est une DA qui est soignée). Et seuls les plus gros représentants sont montrés (Ubi, EA, Diablox9). En fait, le jeu-vidéo est traité comme le fast-food : c'est mauvais pour la santé, mais c'est une industrie colossale, et ça a des avantages ici et là.
De même, ça y va dans la mauvaise foi, en présentant GTA V et Call of avec les scènes qui ont justement fait polémique (respectivement celle de torture, et la fusillade dans l'aéroport). Et cette manie de vouloir mettre en conflit le jeu-vidéo et le cinéma ou la musique… Même le vendeur y va de son petit mot, comme quoi un média détrônerait l'autre. Même cirque que la télé et la littérature. Mention spéciale à la conclusion où le jeu serait « à la conquête de la réalité » (sans mention de l'Oculus Rift, rooh).
Ce qui me surprend, c'est que le reportage utilise quand même des images de jeu qui relativiseraient complètement le discours… Mais n'en parle que très peu, voire pas du tout ! Genre y a un petit passage de Stanley Parable juste quand ça parle d'addiction, mais sans même mention du jeu, alors que pour le coup ce serait un exemple approprié pour parler du sujet ! x) (c'est à se demander si c'est volontaire ou non) Pareil pour Journey qui apparaît, Wind Waker, même Mario ou Minecraft… Mais non, le reportage a beau porter sur les jeux vidéo, il ne parle jamais des jeux en eux même. Uniquement les conséquences, et tout ce qui l'entoure. Les rares descriptions donnés sont du genre « X est un jeu où le joueur tue des gens ». :/
Mes jeux sur itch.io
Mes vidéos sur Youtube
Mes reins sur ebay (pas encore disponible)
En vous lisant j' ai eu l' impression que ce reportage allait être un énième lynchage envers le jeu vidéo et les joueurs, mais étonnamment cette émission est un véritable plaidoyer pour le jeu vidéo.
Il commence effectivement par des exemples d' ado à la pratique soit excessive soit inquiétante, et cela pour mettre en évidence l' importance du rôle des parents qui se doivent d' accompagner leurs enfants dans ce loisir. Un point de vue on ne peut plus responsable. Même le spécialiste n' ose ensuite rapporter ces comportements à l' addiction. Ca dure 10 minutes mais ensuite c' est un vrai tapis rouge qui est déroulé pour le jeu vidéo.
On y parle de cette industrie, n°1 désormais, mais aussi des moyens requis pour ce genre de productions, comparables voir supérieurs au cinéma encore une fois (épisode Ubisoft). Avec Dx9 on a la thèse expliquant que le jeu vidéo côtoie le sport (zlatan) ou les évènements populaires (salons). Ca fait partie de la culture, pas la meilleure partie certe mais une culture pop, donc indéniable.
On parle ensuite du jeu vidéo comme moyen de resociabilisation, comme moyen d' apprentissage, de motivation au travail.
Une scientifique relativise sur le fait que les cerveaux soient modifiés par le jeu voir même valorise les bénéfices de ces modifications du cerveau. Cerveaux des jeunes, mais aussi des moins jeunes: améliorations de la vue chez les retraités, regain d' activités physiques et sociales...
En fait je ne vois qu' un truc franchement flippant c' est que cette phrase du "jeu qui part à la conquête de la réalité" soit une réelle prédiction. Un monde où toute relation avec les autres serait précédé par ce rapport à l' écran...
Après que l' on ait une autre vision de comment présenter le jeu vidéo, c' est normal, on est des joueurs. Et ce documentaire ne nous est clairement pas adressés, mais je ne vois aucunement un mépris là dedans, bien au contraire...
Bon, pas le temps de regarder pour l'instant la petite heure que dur ce reportage, mais l'intro est loin d'annoncer un Nème pamphlet sur le sujet:
"Vous allez le voir, (...) au-delà des clichés, les jeux-vidéos consommés avec modération sont excellents pour le cerveau et les réflexes, et leur univers créatif est tout simplement le plus excitant depuis l'invention du cinéma"
Ça parait plutôt flatteur.
Y a bien pire en effet, et c'est loin d'être négatif. Mais ça ne présente pas le jeu-vidéo autrement que comme "un machin dont les gamins sont accros".
Si ça se contentait de parler de l'industrie, ça passerait. Mais le reportage parle un peu du jeu-vidéo en lui-même, mais uniquement sous ses aspects les moins intéressants. Un peu comme si on résumait le cinéma à Michael Bay, ou la gastronomie à McDo. Je trouve dommage de ne montrer que les bénéfices mercantiles et pratiques du jeu-vidéo, et de ne regarder la création que dans ces optiques (faire beaucoup de dépenses pour en mettre plein la vue comme au cinéma, étudier les mécaniques qui captivent les joueurs, concevoir des moyens de financement qui rapportent le plus…).
Ce n'est pas complètement noir, et ça a le mérite de ne pas faire une guerre au jeu-vidéo. Mais ça ne montre que ce visage là du média : une grosse industrie, dont les enfants s'adonnent parce que ça leur donne l'impression « d'entrer dans des mondes virtuels », qui a du marketing similaire au cinéma et au sport, qui s'utilise aussi à des fins sociales ou pédagogiques par endroits. Ça reste un peu facile à mon sens, et pas vraiment flatteur. :/
Mes jeux sur itch.io
Mes vidéos sur Youtube
Mes reins sur ebay (pas encore disponible)
Le premier sujet, avec l'ado et sa mère est juste détestable : on a l'impression d'assister à un de ces "témoignages" diffusés dans des émissions style confessions intimes, où on a l'impression que tout est fabriqué par la production et où il est clair qu'il a été demandé aux témoins de rejouer leur propres rôles, au risque de paraître caricatural, pour les besoins du reportage.
Heureusement ça ne dure pas longtemps, et je trouve même que le reste n'est pas si mal. OK, on tombe parfois dans des gros clichés, la plupart des sujets ne sont pas traités en profondeur puisque les journalistes ont essayé d'en traiter un maximum, mais j'ai réussi à être intéressé.
Par exemple, le passage chez Ubi Montréal aurait pu être passionnant : j'aurai aimé avoir beaucoup plus de détails sur la création des jeux, mais j'ai été un peu chagriné de constater que le commentateur se bornait essentiellement à mettre en avant les procédés servant à mettre en avant l'addiction chez le joueur sans jamais parler de la partie artistique. Pourtant pour un beau jeu comme Assassins Creed, je pense justement que c'est un juste équilibre entre les deux qui parvient à captiver le joueur : Dommage.
J'ai pas mal aimé le passage sur les FPS aussi (même si je n'aime pas ce genre de jeux) : on nous balance tout un tas de clichés sur Call of, mais au bout du compte l'interview avec ce spécialiste du droit humanitaire et son implication dans le développement de certains jeux était vraiment intéressante et de la même manière que précédemment, j'ai été un peu déçu que le sujet ne soit pas plus approfondis. Il aurait été super d'avoir les points de vue de divers consultants et leur impacts dans le développement d'autres jeux.
Enfin, j'ai été presque choqué par l'interview de ce spécialiste du Free To Play. Il nous balance fièrement que 80% des gens ne paieront jamais pour utiliser ses soft mais qu'au final certaines personnes pourraient dépenser 100000€ par an. C'est à dire beaucoup plus qu'une paye lol, mais au final même s'il grossit le trait, il est en train de nous raconter qu'il est très heureux de se faire se la plus grosse part de sa marge sur l'addiction d'une partie de son public. Ben wai, lorsqu'on est capable de dépenser toute sa paye, de s'endetter, etc pour jour à des jeux (vidéos ou autres, jeux d'argents etc), c'est qu'on a atteint un point où il serait bon de consulter... Et pourtant le commentateur ne semble pas relever outre mesure alors qu'il ne lésine pourtant pas sur l'utilisation du mot "addiction". Etrange.
Pour finir, je comprends que Itooh soit un peu chagriné par le fait qu'on nous montre Journey et Stanley parable sans les citer (et d'autres choses) mais je trouve que ce reportage se dirige doucement vers quelque de mieux. Les journaliste ont réalisé un effort surhumain pour relativiser le discours préconçu avec lequel on nous rebat les oreilles depuis 20 ans. D'ailleurs, quand je regarde ça, je me demande quel impact a eu la production sur le reportage, notamment avec la première partie témoignage choc qui est assez en décalage avec le reste... Est ce que les auteurs du reportage la souhaitait vraiment...?
En tout cas, merci à Concepgame pour le lien.
"Voler est d'une simplicité biblique, si tu ne sais pas comment t'y prendre. C'est le truc important : ne pas être du tout sûr de savoir comment on s'y prend"
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